Le manager du Rugby Club Toulonnais, Pierre Mignoni s’est confié via RMC Sport ce lundi.
Ce-dernier a dans un premier temps évoqué la mise à l’écart de Bernard Laporte durant la Coupe du monde
Selon lui, Bernard Laporte aurait mérité d’être auprès des Bleus durant le Mondial.
Il explique pourquoi l’ancien président de la Fédération Française de Rugby aurait été un atout pour le XV de France. Extrait:
“Il y a beaucoup d’amitié avec Bernard Laporte. Je le respecte énormément et je sais que c’est réciproque. Je l’ai eu comme entraineur et c’était plus dur de l’avoir en tant qu’entraineur qu’en tant que co-entraineur. Bosser avec lui a été une grande chance pour moi, avec du bonheur sur nos résultats mais aussi sur le côté humain. On avait une confiance mutuelle. Il me laissait faire totalement et quand ça n’allait pas on se disait les choses.
Je ne connais pas les rapports de Fabien Galthié et Bernard Laporte mais je pense que Bernard Laporte était un atout. Mettre cela dans l’échec du XV de France… Je ne peux pas refaire l’histoire. Mais c’est dommage qu’il n’ait pas participé à la Coupe du monde de par la réussite qu’il a eu de remporter l’organisation de la Coupe du monde. Certains ne l’aiment pas, tu l’aimes ou tu ne l’aimes pas, c’est comme ça. C’est un personnage atypique. Mais c’est un passionné qui donne tout et il a tout donné pour l’équipe de France et pour notre pays.”
Dans la foulée, Pierre Mignoni est revenu sur la convention FFR / LNR signée récemment.
Il explique pourquoi les clubs du Top 14 ne pouvaient pa
“Il fallait trouver un compromis. Il fallait continuer à donner pour l’équipe de France car l’équipe de France c’est très important, c’est la vitrine du rugby Français. Mais on ne pouvait pas tout donner. Ce n’est pas pour dire que l’on ne veut pas donner. Tous les clubs ont montré une certaine solidarité et c’était important de le faire même si on sait que le résultat n’est pas ce que l’on voulait. Mais il faut continuer car le travail va payer. Mais les clubs ont des contraintes qui sont très difficiles et on ne peut pas faire tout et n’importe quoi. Il faut continuer à aider l’équipe de France et il fallait trouver un compromis.”