Dans sa chronique “Mourad de Toulon” diffusée sur Eurosport, l’ancien président du Rugby Club Toulonnais, Mourad Boudjellal a évoqué l’arrivée probable de l’ouvreur international Anglais Owen Farrell au Racing 92.
Ce-dernier en profite notamment pour expliquer comment le Racing 92 est capable de recruter autant de “stars” en respectant le Salary Cap.
Selon lui, le club Francilien utilise une astuce pour ne pas dépasser le Salary Cap.
Voici l’astuce utilisée par le Racing 92 selon Mourad Boudjellal :
“D’ailleurs, comment parler du Salary Cap sans parler de Jacky Lorenzetti et du Racing 92, d’autant qu’Owen Farrell serait annoncé au Racing pour la saison prochaine pour un prix Lidl, en-dessous de tout. On parle de la moitié de ce qu’il touchait aux Saracens, ce qui est le cas de Kolisi. Alors comment font-ils pour respecter le Salary Cap avec cet amas de stars qui vient à Paris pour toucher deux fois moins que ce qu’ils auraient ailleurs. Soit Jacky a des talents de magicien. Moi je pense surtout qu’il y a une astuce dans le règlement du Salary Cap que le Racing 92 utilise de manière intelligente.
Dans le règlement du Salary Cap, il est dit que si une entreprise achète le droit à l’image d’un joueur et que cette entreprise n’est pas partenaire du club, la somme perçue par le joueur ne sera pas comptabilisée dans le Salary Cap. Jacky Lorenzetti a d’énormes entreprises. Il lui est très facile de lui trouver des entreprises qui veulent par exemple acheter le droit à l’image de Kolisi car c’est une image très positive pour une entreprise, elle va donc donner 500 000 euros pour ce droit à l’image. Et cette entreprise n’est donc pas en partenariat avec le Racing, mais elle fait tellement de business avec Jacky Lorenzetti à côté de cela que peut-être un jour, ce que j’aurais dû lui facturer 300 000 euros, je lui facturerais 800 000 euros et ça rattrapera le droit à l’image du joueur. Il n’y a rien dans le règlement du Salary Cap qui l’interdit. L’entreprise n’est pas partenaire du Racing, elle a acheté les droits à l’image du joueur et tout est dans le clou. Puis le montage financier à côté, ça ne regarde personne. Voilà le secret de Jacky Lorenzetti.
Alors on va écrire un nouveau règlement pour le droit à l’image. Et bien non, ce n’est pas possible car il n’y a pas que Lorenzetti qui utilise ce droit à l’image. Avec l’arrivée des stars dans le rugby, vous croyez que ça se passe comment pour Antoine Dupont, Romain Ntamack… ? Ils ont des droits d’images à côté avec des gens qui achètent véritablement ces droits sans montage ni détournement de Salary Cap. Si on fait un règlement qui dit que tout partenariat de droit à l’image est inclus dans le Salary Cap, on tue les clubs qui ont des droits à l’image sur des stars. Donc ce n’est pas possible et la Ligue est pieds et poings liés sur le sujet.”