Les retrouvailles avec Finn Russell, l’urgence de retrouver la victoire, ses grosses performances en Champions Cup… Pour RMC Sport, le demi de mêlée du Racing 92 Nolann Le Garrec aborde avec envie le déplacement chez les Anglais de Bath ce dimanche (14h). Les Racingmen ont perdu leurs deux premiers matchs contre les Harlequins et l’Ulster et sont avant-derniers de leur poule B.
Comment vous sentez votre groupe mentalement avant la reprise de la Champions Cup?
Je le sens bien. La Coupe d’Europe ne s’est pas passée comme comme on l’avait prévu. On sait que c’est un sprint, ça va très vite donc on est très excités par le challenge qui arrive. On sait que c’est une très belle équipe qui joue dans un très beau stade et qui est qui est en forme avec Finn [Russell] qui nous connaît très bien mais nous aussi on le connaît bien donc forcément c’est intéressant. Je pense qu’on va là-bas aussi avec beaucoup d’ambition. On est premiers du Top 14. On a le droit de rêver à cette compétition et je sens que l’équipe est déterminée. On veut faire un un vrai match d’hommes tous ensemble là-bas. Et pour se donner une chance derrière de de se qualifier à la maison.
Vous avez échangé avec Finn Russell ces derniers jours?
Non, je n’ai pas trop parlé avec lui cette semaine. Mais je suis sûr que sur le terrain on aura des échanges. C’est quelqu’un de très ouvert qui est capable de venir te parler pendant le match ou à l’échauffement. C’est sûr que l’on échangera.
Vous êtes content de le retrouver?
Oui, je suis très content de le retrouver. Finn, c’est une belle personne. Il prend toujours soin de de tout le monde. Dès qu’il connait quelqu’un, il vient vers lui, c’est quelqu’un de très souriant. Vous l’avez surement déjà vu. C’est génial. Après, j’espère que je pourrai le retrouver avec le sourire aussi à la fin du match parce qu’il y a quand-même un match à jouer! Mais je suis très content de jouer contre lui.
Selon vous, quelle est la clé pour vous relancer en Champions Cup?
La clé, c’est d’être consistant sur 80 minutes. Sur nos deux matchs de Coupe d’Europe, on n’a jamais réussi à faire un match plein. On a joué un peu par à-coups, par intermittence. Surtout à l’extérieur, il faudra faire un bon début de match et réussir à garder cette pression sur cette équipe pendant 80 minutes. Je pense qu’on a les armes pour le faire et ça sera aussi peut être un levier de plus pour enclencher notre saison que de gagner à Bath. On en a les moyens et on se donne les moyens.
Comment vous avez travaillé cette semaine?
On a travaillé un peu comme toutes les semaines, on bosse dur. On a encore mis un petit peu plus de focus sur l’équipe adverse, sur les joueurs adverses. On a essayé d’analyser les points forts et les points faibles des joueurs clés pour connaître au maximum l’adversaire et avoir toutes les cartes en main ce week-end. Je pense qu’on l’aborde comme tous les matchs, même s’il y a un peu plus de pression sur celui-là parce que la Coupe d’Europe est courte et je pense que cette rencontre est presque un match de phase finale.
Si le Racing a buté sur ses deux premiers matchs de Coupe d’Europe. Elle vous réussit bien personnellement cette saison (avec trois essais marqués sur les deux premières journées)…
La Champions Cup, c’est une compétition qui m’excite. C’est ce qui se fait de mieux en Europe, voire dans le monde. Ce sont des matchs particuliers à chaque fois. Ça m’a réussi sur les deux premiers matchs mais je pense que c’est aussi l’ensemble de l’équipe et du fonctionnement de notre projet qui me permet de réussir aujourd’hui. Même si ç’aurait été un peu mieux si on avait gagné à la fin. En tout cas, je me sens très bien. Ce sont des matchs que j’adore et j’espère que j’en aurais cinq ou six à jouer encore cette saison de Coupe d’Europe. J’espère qu’on va aller le plus loin possible!
Via RMC Sport