Le deuxième ligne international Australien du Stade-Toulousain, Rory Arnold s’est confié via Midi Olympique.
Ce-dernier confirme être devenu un cadre du groupe Toulousain. Extrait:
Je le crois. J’étais là ces quatre dernières années, je connais tous les joueurs du groupe. Mais je ne parle pas beaucoup, d’autant qu’il y a de nombreux leaders ici comme François (Cros), Ju (Marchand), Toto (Dupont), Thomas (Ramos) ou Romain (Ntamack). Et parfois, la meilleure chose à faire, c’est de s’asseoir, de la fermer et de laisser les grands joueurs prendre la parole.
Je veux être sur le terrain pour les gros matchs, les démarrer et je crois avoir encore quelques belles années devant moi. Actuellement, le club possède de très bons joueurs en deuxième ligne : Manny (Meafou) est énorme, Thibaud (Flament) est excellent, et des jeunes talentueux poussent aussi. Mais on va dire qu’ils me maintiennent en éveil. Je suis toujours là et je pense que je fais toujours mon boulot.
Il n’aurait jamais cru connaitre autant de succès en rejoignant le Stade-Toulousain. Extrait:
Honnêtement, jamais. Quand je suis venu ici, je ne connaissais même pas vraiment Toulouse. J’étais au Japon, je ne jouais pas beaucoup au rugby car il y avait des règles très strictes au niveau du nombre de joueurs étrangers à mettre sur le terrain. Et j’ai eu l’opportunité d’arriver comme joker à Toulouse, qui cherchait un deuxième ligne. En quelques mois, j’ai joué beaucoup de matchs en Top 14. J’en suis tombé amoureux, je suis reparti mais je suis revenu la saison suivante pour évoluer à Toulouse avec mon frère Rory. C’était fabuleux. J’adore être ici. Mes deux enfants sont nés à Toulouse. J’aime cette ville, je m’y sens bien.
Je crois surtout que la philosophie de jeu de Toulouse me correspond et m’a beaucoup aidé. J’aime avoir le ballon entre les mains et le faire vivre mais j’aime aussi le combat. C’est pour cela que j’adore le Top 14. Sincèrement, j’ai été très chanceux de tomber dans le club idéal. Peu importe qui vous êtes et d’où vous venez, si vous vous retrouvez dans cette équipe-là, vous pouvez devenir international (sourire).
Cependant, il indique ne pas être certain de terminer sa carrière à Toulouse. Extrait:
Je n’en suis pas sûr. Tant de choses peuvent arriver. Je suis sous contrat la saison prochaine. Après, on va se poser ensemble avec les coachs et voir ce qu’ils prévoient pour moi. Si des mecs plus forts débarquent, je le comprendrai. Je ne veux pas faire l’année de trop. On verra bien ce qu’il se passera.
Il n’a pas caché non plus son souhait de rejouer avec les Wallabies. Extrait:
J’ai toujours espéré jouer pour l’Australie. Je sentais que j’avais les capacités pour goûter au rugby international mais je n’en avais jamais eu l’opportunité. Elle s’est présentée l’an dernier et j’en suis très reconnaissant. Rejouer avec l’Australie ? Si je conserve un bon niveau et si je suis dans les plans de la sélection, pourquoi pas ? Il ne faut jamais dire jamais quand il s’agit du maillot national.