L’ailier international Français Matthis Lebel s’est confié via Midi Olympique ce samedi.
Ce-dernier a expliqué que les joueurs sont très heureux de se retrouver à Marcoussis pour travailler ensemble. Extrait:
D’abord, nous étions vraiment heureux de nous retrouver tous ensemble. On a évidemment reparlé un peu de la Coupe du monde pour faire la transition avec ce tournoi. Mais maintenant, on a basculé sur ce premier match. Ça s’est fait naturellement. Depuis aujourd’hui, on est vraiment concentré pour ce gros choc face à l’Irlande.
C’est toujours un plaisir de jouer ces matchs-là. C’est un match qui va être suivi par la planète rugby car cette rencontre est un choc qui intéresse tout le monde. Tous les joueurs en sont conscients et tous ont envie de rendre une belle copie. Après, affronter cette équipe au début ou à la fin du Tournoi, on n’a pas trop d’avis là-dessus.
Questionné sur les blessés du groupe France, Matthis Lebel peste contre le nombre de matches joués par les internationaux Français.
Il demande à la FFR et aux clubs d’avancer main dans la main pour prendre soin de la santé des internationaux. Extrait:
Si l’on compare par rapport aux autres nations, on se rend compte qu’en fin de saison les internationaux français se retrouvent avec un nombre de matchs largement supérieurs. C’est à prendre en compte. Maintenant, tout le monde essaie de travailler de la meilleure des façons afin de libérer des temps de récupération pour les joueurs internationaux. On a tous envie d’avoir la meilleure équipe de France possible, les clubs ont aussi envie de gagner des titres. Pour ça, il faut utiliser les joueurs capables qui permettent d’atteindre un certain niveau. Pour ça, on essaie de tout faire pour bien se préparer durant les intersaisons pour encaisser les charges de travail. Seulement, parfois, on arrive à se retrouver à court de carburant.
Je crois qu’il faut que la FFR et les clubs parviennent à travailler ensemble du mieux possible pour que l’équipe de France reste performante et qu’elles soient encore meilleures à l’avenir. Mais sans pénaliser les clubs, sachant que le Top 14 devient de plus en plus relevé chaque année. Avant, il y avait quelques matchs ou certaines équipes pouvaient se permettent de faire l’impasse. Aujourd’hui, ce n’est plus le cas. Il y a la guerre à tous les étages. C’est là où la Fédération et les clubs doivent vraiment travailler main dans la main pour ne pas mettre les joueurs en danger.
Questionné sur un éventuel Grand Chelem, Matthis Lebel préfère rester mesuré. Extrait:
Prenons les choses dans l’ordre. D’abord, nous allons essayer de préparer au mieux ce premier match au stade Vélodrome. Ensuite, on va essayer de rendre une belle copie et remercier le public de leur soutien qui nous apporte beaucoup. On fera les calculs en suivant. Ça arrivera vite d’ailleurs.