En fin de contrat avec Provence Rugby au mois de juin prochain, le talonneur Jean-Charles Orioli ne sait pas encore de quoi sera fait son avenir.
Interrogé via Var-matin, ce-dernier a expliqué sa décision de rejoindre Provence Rugby l’été dernier, lui qui devait initialement raccrocher les crampons. Extrait:
J’ai longtemps voulu revenir dans le coin. Surtout à Aix-en-Provence, j’avoue. Mon arrivée s’est faite vraiment tard, après la finale de la Pro D2, l’année dernière. À ce moment-là, j’avais pris l’option d’arrêter ma carrière. Mais l’opportunité d’Aix m’a fait m’accrocher, encore.
Il ne le cache pas : à 34 ans, les entraineurs sont plus difficiles. Extrait:
C’est quand même plus dur qu’avant (sourire). Mais ce qui te fait tenir, c’est la passion. J’adore le rugby et il faut se dire que maintenant, à Aix, les infrastructures sont géniales. Tu peux bosser sérieusement. J’avais aussi l’occasion de retrouver un peu le soleil après Grenoble… ça aussi c’est agréable (rires). Si tu rajoutes la compétition, parce que j’aime ça, c’est ce cocktail qui te fait tenir.
En fin de contrat au mois de juin prochain, Jean-Charles Orioli hésite entre prolonger d’une année supplémentaire ou arrêter le rugby. Extrait:
Ce qui est sûr, c’est que ça sera mon dernier club! Soit je continue avec Provence rugby, soit le rugby professionnel s’arrêtera là. En parallèle, j’ai démarré une activité de diagnostiqueur immobilier.
Je me suis formé toute l’année dernière pour ouvrir ma structure. J’essaye de rayonner sur la région toulonnaise et aixoise. À terme, l’idée serait de me développer et de mutualiser les forces et les charges avec d’autres anciens rugbymen qui souhaiteraient se réorienter vers ce métier. Pour mon avenir sportif, on verra, la saison est encore longue!
Affaire à suivre…