Le journal régional Var-matin fait un point, ce mercredi, sur l’état financier du club de rugby de La Seyne-sur-Mer.
Et malheureusement, les informations ne sont pas bonnes. Elles sont même inquiétantes.
Comme vous le savez, les frères Fickou vont céder le club.
Le 22 janvier dernier a eu lieu un comité directeur pour faire un point sur la situation. Et le club a annoncé un déficit de plus d’1,5 million d’euros entre la saison dernière et la saison actuelle.
Cette dette pourrait d’ailleurs augmenter d’ici le mois de juin prochain.
Pour expliquer cette dette, la direction évoque “une économie du rugby inflationniste et spéculative “, “une stratégie de professionnalisation trop ambitieuse pour le bassin “, “des erreurs de gestion partagées par tous les organes de gouvernance du club “ ou encore “le désengagement soudain de partenaires “.
Fort heureusement, cette dette a été couverte par l’apport d’un mécène à hauteur de 600 000 euros et par les co-présidents Jérémie et Gaël Fickou à hauteur de 260 000 euros.
En parallèle, l’USS a réduit son budget de 1,8 million d’euros à 1,2 millions.
Les frères Fickou vont également éjecter 50 000 euros par saison durant les cinq prochaines saisons, soit un total de 250 000 euros.
Enfin, les collectivités ont décidé d’augmenter les subventions allouées au club.
A noter que le Comité directeur a défendu Jérémie Fickou, le président de l’USS. Extrait:
“S’il n’a pas réussi dans son projet, le comité directeur a confirmé que Jérémie a œuvré sans aucun intérêt personnel et a donné son maximum financièrement et humainement.”
A noter que les partenaires historiques du club tels que Olivier Remini, Eric Espagno et Jean Audibert ont annoncé injecter 200 000 euros sans aucune contrepartie.
Le club chercherait désormais 300 000 euros pour en terminer avec cette dette. Un appel aux dons a été lancé.
Selon les dernières informations, c’est le PDG du groupe Fortil, à savoir Olivier Remini qui serait en pôle position pour reprendre l’USS. Les frères Fickou ont d’ailleurs récemment confirmé l’information.
Mais lors du comité directeur organisé le 22 janvier dernier, le comité directeur rejetait “les allégations parues dans la presse ” précisant que le club ne devait pas être détenu par un mécène mais par un collectif pluriel.
Le flou demeure.