Le sélectionneur du XV de France, Fabien Galthié s’est confié en conférence de presse ce jeudi pour évoquer le match à venir contre l’Ecosse, programmé samedi à Murrayfield.
Ce-dernier a notamment été questionné sur sa relation et les joueurs.
Son message passe-t-il toujours auprès du groupe France ?
Fabien Galthié se veut rassurant mais concède que son aventure n’est pas un long fleuve tranquille. Extrait:
«Nous passons beaucoup de temps à travailler ensemble sur le leadership. C’est notre premier cercle, dans le staff, puis nos leaders et ensuite notre groupe. Au-delà d’un discours, c’est plus une méthode. Incarner une mission, une volonté de gagner. Cette notion est encore plus forte, plus intense, plus puissante dans ces moments-là. Les valeurs de notre jeu nous donnent plus de forces. C’est dans la difficulté que nous trouvons les ressources pour être plus performants, pour être meilleurs.
Notre chemin ne ressemble pas à un long fleuve tranquille. Aucun joueur, aucun membre du staff n’a connu une allée bien ombragée pour arriver ici. Aujourd’hui, nous rencontrons clairement un moment difficile. Et c’est là que nous faisons corps, que nous faisons groupe. C’est là que j’ai le plaisir que j’ai à partager avec mon staff et notre groupe de leaders.»
Lorsqu’un journaliste lui demande s’il est satisfait du jeu de dépossession qu’il impose à ses joueurs, Fabien Galthié répond que contre l’Irlande, ce jeu de possession ou de dépossession ne se posait pas vraiment. Extrait:
«C’est surtout le score qui ne nous satisfait pas. L’important, c’est de gagner, quelle que soit l’animation mise en place. Un match quand il est raté, quand il est perdu, plus vous le regardez, plus il est raté et plus il est perdu. Mais ce n’est qu’un match. Prenez un match gagné et réussi, plus vous le regardez, plus il est réussi et plus il est gagné… L’idée, c’est d’être très dur et très exigeant avec nous sur la qualité de notre rendu mais, surtout, de basculer sur le match suivant que l’on veut plus réussi.
La question de la possession et de la dépossession, je ne suis pas certain qu’elle se pose face à l’Irlande. La question était plutôt notre capacité à exercer de la pression sur l’adversaire et on a eu beaucoup de choses à gérer dès la conquête et la reconquête du ballon avant de se lancer sur une stratégie collective avec ou sans le ballon.»