Le troisième ligne du Racing 92, Jordan Joseph s’est confié via L’équipe.
Ce-dernier n’a plus joué depuis le 6 janvier dernier.
Il fait un point sur sa situation. Extrait:
Je vais bien mais j’aurais aimé pouvoir enchaîner. Le problème, c’est que j’ai d’abord eu une fracture à une côte puis une fracture du sternum. Ce ne sont pas de grosses blessures mais ce sont des blessures chiantes. C’est dommage parce que j’avais, je pense, réussi un bon début de saison.
Il espère que son manager Stuart Lancaster a toujours confiance en lui pour les prochaines échéances. Extrait:
J’espère qu’il a toujours confiance en moi parce que j’ai resigné (rire). Je suis content de la façon dont se passe mon retour au Racing (il y était arrivé de Massy en 2018 avant d’être prêté à Pau en 2021 pour une saison et demie). Si je l’ai vécu comme une revanche ? Oui et non. Je suis heureux d’être revenu ici mais j’ai adoré mon passage à Pau. Je n’étais quasiment jamais sorti de l’Île-de-France et ce prêt m’a fait le plus grand bien. J’ai progressé mentalement. En revenant ici, j’étais dans l’esprit de zapper le passé, de recommencer à zéro. En plus, Stuart ne me connaissait pas.
En 2018, Jordan Joseph a été surclassé pour jouer la Coupe du monde avec les moins de 20 ans. Selon lui, certains l’ont peut-être vu trop haut trop vite. Extrait:
Moi, personnellement, je n’ai jamais dit que je voulais être en équipe de France à dix-neuf ans (il en a vingt-trois). Peut-être que des gens m’ont vu trop haut, trop vite. Peut-être que je n’aurais jamais de sélection en équipe de France. Moi, ce que je vois, c’est que les mecs qui sont en équipe de France jouent régulièrement dans leurs clubs, ce qui n’était pas mon cas il y a trois ou quatre ans et qui ne l’est pas vraiment aujourd’hui. Franchement, je ne méritais pas d’être appelé, même pour stage de 42.
Il indique avoir changé et avoue qu’avant, il avait tendance à choisir ses matches. Extrait:
Calme, je l’ai toujours été je crois. Je n’aimais pas les interviews avant et je ne les aime toujours pas (rire). Ce qui a changé, c’est que je suis plus rigoureux. C’est ce manque de rigueur qu’on m’a beaucoup reproché. Et c’est vrai que parfois, je choisissais mes matches entre guillemets, j’étais plus motivé pour certains que pour d’autres. J’ai changé ça. Aujourd’hui, je me sens bien, j’ai avant tout envie de prendre du plaisir à l’entraînement et le week-end.
Pour conclure, Jordan Joseph exprime sa joie de pouvoir évoluer aux côtés de Siya Kolisi. Extrait:
Sérieusement, Siya possède une présence, sur et en dehors du terrain, qui est vraiment impressionnante. Bien sûr qu’il est inspirant, justement par la constance et l’intensité qu’il met dans les tâches obscures, un déblayage, une course de soutien. Quand vous le voyez être toujours le premier dans les rucks, vous êtes entraîné. C’est quelqu’un qu’on a vraiment envie de suivre.