Le troisième ligne aile du Stade-Toulousain, François Cros dépannera au poste de troisième ligne centre contre l’Italie, dimanche, en l’absence de Grégory Alldritt.
Interrogé via Midi Olympique, François Cros explique ne pas être inquiet.
Il apprécie ce poste de troisième ligne centre, même si certaines adaptations seront à faire. Extrait:
On va quand même attendre la composition officielle, mais il n’y a pas d’inquiétude par rapport à ça. Il est certain que ce n’est pas un poste auquel j’ai l’habitude de jouer en club, mais il m’arrive tout de même d’y être positionné. Et cela fait plusieurs années que je tourne sur ce poste lors des entraînements.
Il me convient, j’aime bien jouer dans cette position. Je ne vais pas me préparer différemment que si je jouais troisième ligne aile. J’ai évidemment plus de repères en troisième ligne aile, mais honnêtement, c’est un peu la même chose. Il y aura quelques adaptations sur le terrain, mais on a l’habitude d’évoluer comme cela sur les entraînements. Donc ce n’est pas un problème.
Contre l’Ecosse, il a joué la fin du match au poste de troisième ligne centre sur l’essai de Louis Bielle-Biarrey. Il réagit. Extrait:
Pour le coup, ce n’était pas forcément bien joué. J’ai avancé, mais il y avait un surnombre avant le contact. J’ai eu la chance que Yohan et Louis finissent bien l’action car ce n’était pas la meilleure façon de jouer cette situation.
Il précise ne pas avoir de référence précise à ce poste de troisième ligne centre. Extrait:
Je n’ai pas de modèle de référence. Je prends ce que j’aime à chacun des mecs avec qui je joue, ou contre qui je joue. Je ne m’identifierai pas à une personne en particulier. Il faut jouer avec ses qualités. Au Stade, Julien Galland était un super numéro huit, et sa qualité, c’était les duels sur l’homme. Je suis certain de ne pas avoir le physique de Julien, et je suis encore davantage certain de ne pas disposer des qualités techniques d’Albert Cigagna. Il faut prendre un peu de chacun pour étoffer sa palette.
Il espère que le terrain sera sec contre l’Italie. Extrait:
Il est certain que si le terrain pouvait être sec, cela faciliterait les choses. Mais dans un match de rugby, les conditions sont toujours les mêmes pour les deux équipes. C’est toujours une question d’adaptation. On doit adapter notre jeu aux conditions et à l’adversaire. C’est juste ça qu’il faut avoir à l’esprit.
Pour conclure, il exprime son impatience de jouer contre l’Italie. Extrait:
On est impatient d’être à dimanche. On est content d’avoir réussi à gagner en Ecosse, ce qui n’est jamais une chose aisée. On a envie de se libérer, de faire un match plus abouti encore, de continuer à monter en régime. On a envie de faire des choses plus intéressantes. On ne s’est pas encore complètement libérés.