Actuellement blessé à une jambe, le troisième ligne Grégory Alldritt ne pourra pas jouer avec les Bleus contre l’Italie, dimanche à Lille.
Ce-dernier est resté à Marcoussis pour travailler.
Via L’équipe, il explique en quoi consiste sa rééducation. Extrait:
J’ai tout sur place pour ma rééducation et qu’elle se fasse le plus rapidement possible. J’avais cette envie. Et Fabien Galthié a tout de suite été pour. Il trouvait que c’était important que je sois auprès du groupe. Moi aussi. À Marcoussis, on a un outil fabuleux, une infirmière qui est là pour changer les pansements trois ou quatre fois par jour, la salle de kiné, différentes machines, etc. Mon aventure n’est pas finie dans ce Tournoi et j’avais envie de continuer à la vivre ici.
Il annonce être probablement apte pour le match contre le Pays-de-Galles, programmé le 10 mars. Extrait:
J’ai recouru jeudi et je vais recourir ce week-end. Un chirurgien doit prochainement faire l’état des lieux, puis je vais reprendre des courses avec passage au sol et la semaine prochaine reprendre quelques contacts progressivement avant de rebasculer sur les entraînements collectifs. C’est le genre de blessure qui est dure à appréhender parce que c’est vraiment au jour le jour. Même si ça me démange de rejouer, il ne faut pas se précipiter. Je touche du bois mais si tout se passe comme prévu, ça devrait être bon pour le pays de Galles (le 10 mars). »
Il raconte sa blessure avoue avoir eu peur en voyant la grosse plaie sur son genou. Extrait:
Sur le coup, je ne me rends pas compte. C’est quand Uini Atonio me tend la main pour m’aider à me relever que je vois la plaie. Je me dis “Houla !” Je suis resté au sol. Beaucoup de précautions ont été prises pour ne pas que la plaie s’agrandisse. Dès que je suis rentré au vestiaire, j’ai pris mon téléphone pour envoyer un message à mes proches pour leur dire que tout allait bien, que c’était impressionnant mais au final ce n’était rien de très grave. La plaie faisait environ cinq-six centimètres et ça m’a valu une douzaine de points de suture.
Dans la foulée, il parle de son nouveau rôle de capitaine avec les Bleus. Extrait:
Ma mentalité, dans ces moments-là, c’est qu’on a le droit de faire une erreur, ça peut arriver. Après, il faut que ça reste une erreur, que chacun prenne ses responsabilités. Deux matches d’affilée, ce n’est pas possible. C’est ce que je m’efforce de m’appliquer à moi aussi.
Le changement a surtout été pour mes proches. Comme moi, ils ont reçu beaucoup de messages avec un engouement plus important. Concernant les sollicitations, j’ai essayé de tout couper dès le mois de janvier pour me concentrer uniquement sur le rugby et retrouver mon niveau.
Il précise ne pas avoir beaucoup pris la parole depuis l’annonce de son capitanat. Extrait:
Non, pas beaucoup. C’était presque la semaine la plus facile en tant que capitaine parce que tout le monde était sur la même ligne directrice. Tout a été dit avec beaucoup de bienveillance pour améliorer l’équipe. Durant les séances vidéo, le staff n’a pas tiré sur quelqu’un mais a fait en sorte que l’on ouvre les yeux et qu’on avance. On a construit cette semaine main dans la main, staff et joueurs. C’était une belle semaine, hyper importante et intéressante. Personnellement, après l’Irlande, je n’étais pas fier de moi et je pense que personne ne l’était. J’avais envie me rattraper vis-à-vis des proches, des supporters et du rugby français en général. Au fond de moi, j’avais cette flamme.
Il ne sait pas s’il sera encore capitaine lorsque Antoine Dupont effectuera son retour. Extrait:
Il m’a dit que je serai capitaine pour le Tournoi des Six Nations. Et j’en étais ravi. Je vois venir votre question… (Sourire.) En tant que capitaine, je vais déjà profiter de ce Tournoi à 100 % et on verra après. Avec Antoine Dupont, on se connaît très bien. Pareil avec Charles Ollivon. Il n’y a pas d’ego. C’est hyper sain. »