Le troisième ligne international Français Grégory Alldritt est forfait pour le match du XV de France contre l’Italie, programmé dimanche à Lille.
Interrogé via L’équipe, ce-dernier a analysé les deux premiers matches des Bleus dans ce Tournoi des Six-Nations.
Il évoque un début de Tournoi très intéressant pour le XV de France. Extrait:
“Franchement, il a été très, très intéressant. Il y a une continuité dans ce qui se fait depuis quatre ans même si des ajustements ont été effectués dans le groupe et le staff. On a connu une déroute collective contre l’Irlande (17-38). On a fait le bilan, ajusté des choses. Puis on a réussi à gagner en Écosse, c’était hyper important. Quand j’ai dit après le match que c’était une de mes plus belles victoires, c’est parce qu’il y avait cette Coupe du monde à digérer puis cette défaite à Marseille. On attendait de retrouver la gagne et on l’a fait dans un contexte difficile à Édimbourg. C’est pour ça que c’était une victoire magnifique émotionnellement et un soulagement.”
Dans la foulée, il revient sur ses propos à l’issue de la victoire poussive remportée contre l’Ecosse, à Murrayfield.
Ce-dernier avait notamment déclaré qu’il s’agissait d’une des plus belles victoires du XV de France.
Selon lui, tout le monde n’a pas forcément compris ses propos. Extrait:
“Tout le monde n’a pas forcément compris ce qu’on voulait dire. Je ne vais parler que pour moi, je ne me permettrai pas de parler pour Fabien Galthié. On est tous conscients que le contenu n’est pas parfait rugbystiquement. Mais arriver à gagner un match en Écosse avec un contenu imparfait, après la semaine qu’on a passée, ça montre le caractère de ce groupe. C’était une victoire d’hommes qui n’ont pas lâché malgré le scénario.”
Il rappelle que le but absolue lors de cette rencontre face à l’Ecosse était de gagner. Extrait:
“Le but, c’était de gagner. On a passé quatre ans à beaucoup gagner. Et on veut encore passer quatre ans à beaucoup gagner. On travaille pour remonter en puissance au fil des matches. On sait qu’on doit progresser. Ce n’est pas un manque de confiance. Je ne vois pas un groupe qui doute. Contre l’Irlande, on joue un rugby catastrophique à 14. À la 60e minute, on est à sept points de la meilleure équipe du monde. Peut-être que certains vont dire que je suis aveuglé, mais non, je m’accroche. Il y a tout ce qu’il faut pour performer.
On a quand même mis pas mal d’intensité et gagné beaucoup de collisions face aux Écossais, avec aussi des rucks très propres et une mêlée très bonne. En touche, bien sûr qu’il y a besoin d’améliorations mais sur les ballons portés, on a été très bons. J’ai totalement confiance en l’équipe.”
Pour conclure, il refuse de comparer ces matches du Tournoi à ceux de la Coupe du monde. Extrait:
“C’est juste que la Coupe du monde, c’est la Coupe du monde. Ce n’est pas comparable avec ce qui se passe dans un Tournoi. Cette défaite contre l’Afrique du Sud (28-29) n’est pas oubliée mais elle est digérée. On l’a bien étudiée et débriefée entre nous. Contre l’Irlande, nous les joueurs, on s’est trompé sur le rugby et notre stratégie sur le terrain. C’était une humiliation. Puis on a remis la marche avant en Écosse…”