A la fin du mois de janvier, la presse a relayé des tensions au sein du vestiaire du Stade-Français Paris.
Le ton serait monté entre certains joueurs Parisien et le technicien Karim Ghezal.
Depuis, de l’eau a coulé sous les ponts et le Stade-Français se retrouve leader du Top 14, à égalité avec Toulouse.
Interrogé via Actu Rugby, Laurent Labit explique que la presse a exagéré et accentué cette affaire. Extrait:
On sait très bien que l’état d’esprit et la solidarité dans le groupe et le staff sont là. Les points de divergence qui sont sortis et ont été largement exagérés et accentués n’étaient pas du tout liés à des problèmes dans le vestiaire ou entre le staff et les joueurs. C’était juste des ajustements à trouver avec une nouvelle façon de jouer, de s’entraîner.
Il y avait quelques habitudes et comme pour tout changement, cela se passe comme ça. Il y a toujours au milieu des joueurs ou des membres du staff qui ne sont pas alignés avec ce changement et cette nouvelle vision et ça peut coincer. Dans un groupe de 37 pros et une dizaine de jeunes, il y a forcément des mécontents et des gens qui gèrent différemment certaines situations. Mais sur l’état d’esprit qui règne, on n’était pas inquiet et cela s’est prouvé sur le terrain. Les résultats sont là et on ne serait pas à ce niveau-là si cela n’allait pas.
Il précise que tout reste toujours très fragile, même si Paris est leader du championnat. Extrait:
Tout est fragile, même quand tu es en haut du classement. Il faut rester vigilant, continuer à bien manager, que ce soit les joueurs ou le staff. Ne pas se prendre pour d’autres non plus et croire que cela va se faire comme ça. Les choses n’arrivent jamais pour rien. Il faut les traiter, savoir en faire quelque chose et ne surtout pas les ignorer et faire comme s’il n’y avait rien. Il faut essayer de comprendre ce qu’il s’est passé, ce qu’on a fait, et avancer. On est venu pour gagner et chacun doit être au Stade français pour les bonnes raisons.
Pour conclure, il a évoqué le derby à venir face au Racing 92. Extrait:
Ce sont toujours des matchs particuliers et il se passe toujours des choses dans les derbies. Des cartons, des expulsions… Sur les dix derniers matchs, on n’a gagné que deux fois contre eux. On sait que ce sera encore un match à part et on se prépare pour cela, sans tenir compte de ce qu’il s’est passé avant ni même à l’aller (victoire 13-9 du Racing à Jean-Bouin). C’est une autre histoire, dans des conditions très différentes de celles chez nous en novembre. Avec des acteurs différents aussi, je pense par exemple à Nolann Le Garrec qui nous avait fait un grand match à l’aller et qui ne sera pas là !