Le sélectionneur de l’Italie, Gonzalo Quesada s’est confié suite au match nul de ses joueurs rapporté de ce déplacement en France.
L’ancien technicien du Stade-Français Paris savoure bien évidemment ce bon résultat contre le XV de France.
Il indique ne pas être super content mais être tout de même heureux des progrès effectués.
Il s’est confié. Extrait:
J’étais vraiment content de cette deuxième mi-temps. On était bien rentré et j’étais plutôt content de voir, après le match en Irlande (0-36, le 11 février), que nous avons bien défendu en première mi-temps, qu’on a été dans le match en rentrant aux vestiaires et que le discours et la réaction des joueurs à la mi-temps m’ont beaucoup plu aujourd’hui. Les joueurs y croyaient et ça m’a beaucoup plu. Mais avant la pénalité (à la dernière minute), je ne savais pas si on allait vraiment avoir la possibilité de gagner.
Quand on récupère la pénalité, j’ai le temps de descendre des tribunes jusqu’au terrain. J’ai cru qu’on pouvait gagner. Cela a été un ascenseur émotionnel car une minute plus tard on l’a ratée. On n’est pas super content mais on est heureux du travail, des progrès et de l’état d’esprit. On bosse sur les valeurs et notre identité. On essaie d’être une équipe difficile à jouer, pas l’équipe d’Italie qui attaque de partout et qui prend des points bêtement. Aujourd’hui (dimanche), ça m’a beaucoup plu de voir une équipe solide, qui n’a rien lâché et qui a construit son match et qui s’est mise en position de gagner. Il y a du boulot, mais je suis content et fier.
Dans la foulée, il évoque les nombreux commentaires qui indiquaient que l’Italie allait forcément perdre contre les Bleus. Extrait:
Ce n’est pas à moi de commenter. Ça paraît fou mais on a été très dur avec nous. Avec les joueurs, on ne s’est pas fait de cadeaux. On a été très exigeant même si on avait affronté l’Irlande qui était vraiment à un niveau exceptionnel. On a eu tellement d’opportunités de lâcher, de prendre 60 ou 80 points en Irlande, j’avais senti ce caractère, cette capacité à ne rien lâcher.
On a préparé une stratégie pour aujourd’hui (dimanche) afin de vraiment rivaliser durant 80 minutes. Je connais l’envie de bosser de ce groupe, la qualité humaine, l’envie de progresser. C’est un plaisir de bosser avec un groupe qui a autant d’envie.