L’équipe de France à VII et Antoine Dupont ont décroché la médaille de bronze lors du Tournoi de Vancouver.
Interrogé via Midi Olympique, Antoine Dupont regrette la défaite en demi-finale contre la Nouvelle-Zélande. Extrait:
Cette demi-finale va laisser des regrets car on a donné des essais faciles aux Néo-Zélandais. Et on voit que lorsque l’on tient le ballon, nous mettons toutes les équipes en difficulté. Notre marge de progression est sur ce point. Il nous faut être plus consistants. C’est positif pour la suite que l’on ait conclu le tournoi par un succès.
Il revient sur son dernier essai marqué. Extrait:
J’avais senti le truc : en prenant un petit carton, j’avais deux minutes de moins dans les jambes (sourire). C’est bien pour moi de pouvoir disputer un match entier et d’avoir plus de temps de jeu pour appréhender mieux les efforts, les courses. On sait que c’est dur physiquement mais quand on y est, on s’en rend vite compte.
Il évoque la particularité du rugby à VII et les courbatures. Extrait:
C’est ça qui est différent aussi, c’est de se lever avec des courbatures et de se dire qu’on rejoue. Plus il y a de courbatures et plus les matchs sont importants. C’est le paradoxe de ce sport mais on s’y fait. Il faut donc tout mettre en œuvre pour bien récupérer. Comme je n’ai pas trop joué le premier jour, ça m’a aidé (sourire). C’est un jeu qui est hyper sympa, il y a des espaces partout, plein d’actions à jouer. C’est plaisant.
C’est le paradoxe, là aussi : il y a énormément de détente, d’enthousiasme entre les matchs car c’est dur de se remotiver d’une rencontre à l’autre. On essaye de mettre beaucoup de bonne humeur mais il faut rester concentré dès que l’on arrive sur le terrain. Ça fait du bien à la tête.
Il estime avoir beaucoup progressé en l’espace d’une semaine. Extrait:
En tout, je pense. C’étaient mes premières oppositions à plaquer, je n’avais eu que des entraînements. J’assimile mieux les principes de jeu, tout le système, ce qu’on essaye d’inculquer tout au long de la semaine. Sur le plan défensif aussi, ça me permet de travailler collectivement, sur les duels, la gestion des espaces…
Même si j’avais vu des matchs à la télé, ce n’est pas pareil que de rencontrer les mecs. Il y a des athlètes formidables, de super joueurs de rugby qui ne sont pas connus du grand public mais qui sentent très bien les coups. De toute manière, si tu ne sens pas le rugby, c’est compliqué dans cette discipline. J’ai apprécié tout ça et la bonne humeur du groupe. Il y a un super état d’esprit. On sent que les gars aiment passer du temps ensemble.