Le troisième ligne de Pau, Martin Puech a récemment appris qu’il ne serait pas conservé par ses dirigeants à la fin de la saison.
Ce-dernier s’est confié via La République des Pyrénées.
Le joueur de 35 ans a expliqué ne pas vouloir faire la saison de trop. Extrait:
Dès le début de saison, je m’y préparais mentalement car je savais que c’était potentiellement ma dernière à la Section. C’est bien d’être au courant assez tôt pour rebondir. Après, ce sont des choix sportifs. Moi, je me sentais d’en faire une de plus mais la décision a été prise de ne pas continuer. Je m’y attendais, une année de plus, ça aurait été bonus. Dans un sens, il ne faut peut-être pas faire la saison de trop, être ridicule.
Si c’est continuer pour tomber dans l’oubli, ne plus jouer, c’est peut-être encore plus difficile. Là, je fais encore partie du groupe, le staff compte sur moi pour certains matchs, certaines occasions. Et ça se passe plutôt bien. Si on qualifie l’équipe en Champions Cup, dans le top 6 ou qu’on fait un petit parcours en Challenge Cup, ça sera une belle façon de terminer.
Il pense mettre un terme à sa carrière au mois de juin prochain même si rien n’est définitif. Extrait:
Je ne sais pas exactement si je continue ou pas. Il y a de grandes chances que ça s’arrête complètement mais en fonction des opportunités, je suis ouvert à plusieurs choses.
Il estime être prêt à arrêter le rugby s’il le faut. Extrait:
On ne sait jamais vraiment comment on va encaisser sa fin de carrière. Certains prennent des coups. Moi, je pense être prêt. Je discute un peu avec les retraités du rugby. La dernière fois, je suis tombé sur Loïc Bernad, qui a monté sa société de Crossfit, on en a parlé. La plupart des joueurs avec qui j’ai commencé à Colomiers ont arrêté. Donc je les suis, j’échange avec eux et ils me racontent leurs vies.
J’ai 35 ans, je suis dans l’année de mes 36 donc je suis conscient de ne plus être dans la force de l’âge et qu’il faut passer le relais. Ceci dit, on a tous des ego, ça fait un petit choc. Mais la transition je l’ai acceptée, je me concentre sur l’avenir, je prépare mes futures formations.
Ce que j’espère juste, c’est avoir laissé une bonne image comme joueur mais surtout comme personne. Le côté sportif est important mais l’humain encore plus, parce que tu vois les mecs tous les jours. Il n’y aura plus trop de blagues politiques dans le vestiaire (rires).
Il s’est ensuite confié sur son avenir. Extrait:
Déjà j’ai un Master 2 à l’ESC Pau. Donc soit je poursuis dans le commerce, le marketing, soit je m’oriente différemment. J’ai plusieurs pistes, je suis en train de passer un bilan de compétences pour savoir ce qui me correspondrait le mieux. Ensuite, on verra selon mes envies, celles de ma compagne. Plusieurs facteurs peuvent m’influencer. Je n’ai pas encore de plan précis mais je ne suis pas opposé à quitter Pau, faire un voyage, avoir une expérience à l’étranger.