Le trois-quarts centre international Français Gaël Fickou s’est confié via Midi Olympique.
Ce-dernier explique la détermination du groupe France pour défier le Pays de Galles. Extrait:
La semaine de repos a fait beaucoup de bien parce que nous étions tous très frustrés, après l’Italie. Maintenant, nous voulons retrouver notre niveau de jeu et repartir de l’avant, même si la fin du Tournoi des 6 Nations (à Cardiff et face à l’Angleterre, à Lyon, N.D.L.R.) sera très relevée.
Il avoue ne pas savoir pourquoi le staff du XV de France souhaite brouiller les pistes sur la composition des Bleus à l’approche de cette rencontre. Extrait:
Je ne sais pas pourquoi. C’est probablement pour stimuler l’équipe, pour montrer aux joueurs que rien n’est acquis et qu’à tout moment, l’équipe peut être différente des matchs précédents. Ces derniers temps, on connaissait la compo d’équipe très tôt dans la semaine mais il déjà arrivé, lors du premier mandat, que nous ne soyons mis au courant que le mercredi précédant la rencontre. […] Parfois, le changement fait du bien : le groupe a besoin d’être stimulé mais on verra si ça nous aide à gagner ce week-end.
Il a ensuite expliqué pourquoi les Bleus ont failli contre l’Italie. Extrait:
On a voulu marquer trop vite. On a tenté la passe de trop, la passe sautée… Or, face à des équipes internationales, il faut prendre le temps ; il faut construire son jeu séquence après séquence… […] En clair, on a fait de très bonnes choses à Lille mais on en a aussi fait de très mauvaises.
Ce match, il s’est joué lors de ces trente premières minutes où on a poussé, dominé mais sans pouvoir vraiment concrétiser. En deuxième mi-temps, nous étions en infériorité numérique (après l’expulsion de Jonathan Danty, N.D.L.R.) : on a alors déployé beaucoup plus d’énergie pour franchir à tout prix leur défense qui était ce jour-là très dense mais on s’est précipité. A Lille, l’Italie s’est sublimée et a réussi à nous contrer.
Il a ensuite parlé de son niveau de jeu. Il estime avoir été très bon contre l’Ecosse. Extrait:
Contre L’Irlande, on n’a pas été au niveau et moi le premier. Contre l’Ecosse, je pense avoir été à un très bon niveau. Mais contre l’Italie, on a tous été très moyens…
Il est conscient des fortes attentes qui existent autour de ses performances. Extrait:
Ca fait longtemps que je suis là et on attend toujours que je sois à mon meilleur niveau, que je sois le joueur qui perce, qui brille… C’est gratifiant et à moi d’être à la hauteur de ces attentes. Depuis le début du Tournoi, il y a eu me concernant de très bonnes choses et de très mauvaises. Mais en face, il ne faut pas oublier qu’il y a aussi des mecs avec des qualités…
Dans la foulée, il dévoile la grosse différence entre Jonathan Danty et Nicolas Depoortere. Extrait:
Dix kilos de moins ! Nico est dans la vitesse, la passe… Jo, c’est un bulldozer, il n’y a qu’un comme lui en France. Tout peut fonctionner, vous savez : à l’époque où je jouais avec Virimi Vakatawa en équipe de France, nous étions tous les deux dans l’évitement et ça marchait bien.