Blessé aux cervicales lors d’un match de Champions Cup avec le Stade Rochelais contre Sale, le pilier Argentin Joel Sclavi a craint pour sa carrière.
Interrogé via Sud-Ouest, ce-dernier explique être finalement apte et pouvoir poursuivre sa carrière professionnelle. Extrait:
Ça va mieux ! C’était un coup dur à Manchester, mais en ce moment, je me sens beaucoup mieux et on travaille pour revenir (au classement, NDLR). Petit à petit, je me sens plus en confiance pendant les matchs. J’avais passé un scanner et les images n’étaient pas tops, mais le chirurgien m’a dit qu’une opération ne m’aiderait pas, parce que j’étais déjà blessé avant l’impact contre Sale. Il m’a dit qu’en renforçant mon cou, ça irait bien. Je n’ai pas de douleur, ça va en mêlée.
Il évoque une hernie. Extrait:
C’était une hernie. J’en avais eu une qui avait nécessité une opération, mais une deuxième est survenue derrière. J’ai eu peur pour ma carrière après avoir parlé à « Ludo » (Ludovic Humetz, le responsable de la cellule médicale, NDLR) le premier jour, je me suis dit qu’il fallait que je fasse attention, que c’était la vie et que ce n’était que du sport, que je devais mettre ma santé au premier plan. Mais pour le moment, on est bien.
Pour éviter une rechute, il renforce musculairement son cou. Extrait:
En travaillant, notamment en renforçant mon cou. En mêlée, je ne sens pas grand-chose. Si je suis à droite, je ne sens rien, à gauche, un peu. Ce sont surtout les contacts qui sont dangereux. Chaque fois que je prends le ballon, je baisse la tête et je prends des coups, c’est aussi parfois le cas quand je ne fais pas un bon plaquage. Le chirurgien m’a dit que je devais changer ma façon de porter le ballon, de plaquer, il faut que je m’entraîne car je ne peux plus me jeter tête en avant. Contre Sale, j’ai essayé de plaquer mais je n’ai pas sorti la tête, elle a percuté la hanche d’un joueur et j’ai senti un coup d’électricité dans tout mon corps.
Il indique désormais se sentir très bien. Extrait:
Je me sens bien, j’ai enchaîné pas mal de matchs avant d’avoir 10 jours pour passer le Nouvel An chez moi, en famille. On en avait parlé avec le staff, il y avait peu de monde (en première ligne), on s’était mis d’accord, je venais de déménager, je ne voulais pas déjà partir en vacances.
Moi, j’aime jouer. Remplaçant ou titulaire, ça me va. Paris, c’est un match important qu’on doit gagner contre une équipe qui reste sur 5 victoires, qui est forte, qui a une très bonne mêlée. On a bien travaillé contre Clermont, on a deux jeunes gauchers (Louis Penverne et Alexandre Kaddouri, NDLR) qui sont énormes (sourire), on doit les aider pour les mettre en confiance, faire notre boulot.