Le pilier de Montpellier, Enzo Forletta s’est confié via Midi Olympique.
Ce-dernier est notamment revenu sur son aventure avec le MHR.
Il explique que certaines vidéos après le titre de champion de France remporté par Montpellier n’auraient pas dû sortir sur les réseaux sociaux. Extrait:
Il y a des vidéos qui n’auraient jamais dû sortir. Au final, ça a fait rire les gens. Il y en a forcément qui critiquent, mais ça ne m’intéresse pas. Je sais qui je suis, mes coéquipiers aussi. Je suis ce joueur extravagant, qui aime bien profiter des bons moments ! Mais quand il faut travailler, je sais travailler. Certains ont pu critiquer, même des anciens présidents, mais ces mecs là, ils ne me connaissaient pas avant. Le rugby, il le regarde à moitié.
Il relativise. Extrait:
On reste des humains. Quand j’aurais terminé ma carrière, ce moment-là ça ne sera pas un regret, je ne suis pas un robot.
Questionné sur l’équipe de France, le pilier Montpelliérain explique ne pas y repenser pour le moment. Extrait:
Dans la situation actuelle, on n’y pense pas trop. Il faut d’abord être indispensable avec son club et aujourd’hui ce n’est pas mon cas. Mais à l’époque, je n’y pensais pas non plus. On sait à quel point c’est compliqué d’accrocher ces places, surtout quand l’équipe de France a tourné comme elle l’a fait pendant quatre ans. Avant d’y songer, il faut être dans un environnement qui gagne tous les week-ends et aujourd’hui ce n’est pas le cas à Montpellier. Surtout que les mecs qui sont en place sont des super joueurs.
Dans la foulée, il fait un point sur la situation du MHR. Il précise que Montpellier ne vise pas le top 6, du moins pour le moment. Extrait:
Non ! Le groupe reste humble et sait se situer. On n’oublie pas ce qu’on a vécu en début de saison. Le maintien, on y pense toujours, on est conscient de la difficulté qu’on va avoir à terminer cette saison, on continue de bosser dans l’ombre.
On doit continuer à progresser sur nos matchs. Il faut être plus régulier et réussir à effacer les temps faibles qu’on connaît en défense. C’est sûr qu’on a beaucoup progressé en attaque et qu’on marque plus de points. En défense, on a toujours de beaux progrès à faire. À Oyonnax, on marque 40 points, mais on en prend 35… Si on veut replacer ce club au niveau qui est le sien dans le championnat, il faut progresser sur cet aspect. C’est l’exigence du Top 14.