Le sélectionneur du XV de France, Fabien Galthié s’est présenté en conférence de presse suite à la victoire bonifiée de ses joueurs remportée contre les Gallois, ce dimanche.
Ce-dernier explique que la semaine de repos après la déception contre l’Italie a fait beaucoup de bien. Extrait:
Il fallait d’abord traverser cette période. Ce n’est pas encore terminé mais je préfère voir le verre plein que vide. Nous n’étions pas satisfaits de nos résultats et il y avait plusieurs pistes de travail : travailler sur notre contenu et retrouver de la fraîcheur, physique mais aussi psychologique. La semaine de repos après l’Italie a fait du bien. Souvent, on arrive à bien finir le Tournoi. On a un peu modifié la méthode, on a cherché l’émulation en travaillant avec deux équipes mixtes. C’est vrai qu’aujourd’hui (dimanche) les finisseurs ont été très bons. C’est vrai qu’on a retrouvé de l’allant. C’est à noter d’autant que les résultats de la veille nous ont rendu le challenge encore plus élevé.
Il explique comment son équipe a préparé ce match contre le Pays-de-Galles. Extrait:
Quand on prépare un match, on étudie l’équipe adverse. On avait remarqué que contre cette équipe galloise, on pouvait provoquer des rucks positifs pour construire notre jeu dans la zone action ; si on était bien concentrés, appliqués. On voulait des rucks dynamiques, avec deux joueurs consommés maximum. On savait que si on tenait cette structure, on avait de grandes chances de gagner ce match. Parce que ce n’est pas évident de défendre en reculant. Avec l’effet fatigue (chez les Gallois), cela nous a donné raison.
Il est ensuite revenu sur l’essai inscrit par Gaël Fickou. Extrait:
L’important, c’est de mettre le ballon dans les espaces libres : soit devant la défense, soit derrière. Notre alternance a d’ailleurs été très bonne. Vous avez tous remarqué que depuis deux ans, il y a un gros avantage à l’attaque. Pour gratter un ballon, c’est devenu difficile. Sur cette action, à 24 rucks si je ne me trompe pas, on a gardé notre structure offensive basique. On savait qu’on pouvait être payés sur la qualité de nos rucks. Et c’est ce qui est arrivé. Mais bon, moi, en direct, cette action elle m’inquiète un peu. Parce que bon, vingt-quatre rucks… Mais on a gardé la dynamique et la puissance même s’il n’y a pas eu de vrai franchissement. Et ça a marché.
Il a dit le plus grand bien de Nolann Le Garrec. Extrait:
La charnière dépend beaucoup de ce qui passe devant elle, et après elle. C’était un objectif : que notre neuf et notre dix soient sur les pieds tout le temps, pas utilisés pour nettoyer les rucks. La performance de Nolann est à la hauteur de ses entrées dans ce Tournoi. Il s’est relâché doucement. Il a joué face au jeu, ce qui est une de ses forces. Il fait partie des joueurs qui se sont levés aujourd’hui.
Mais également des jeunes. Extrait:
Ces joueurs ont beaucoup d’opportunités dans ce Tournoi. Les allers-retours à Marcoussis, ça les prépare. J’entends dire que… (il ne termine pas sa phrase). Ils voient, ils apprennent. Quand ils entrent, ils sont prêts, ils apportent leur talent. Mais je n’oublie pas ceux qui sont blessés ou qui se régénèrent. Beaucoup ont joué plus de trente matches et ça, ça ne passe pas…
Pour conclure, Fabien Galthié se projette sur le match contre l’Angleterre. Extrait:
France-Angleterre, le Tournoi, il suffit de dire cela pour fixer l’enjeu. C’est un tournoi particulier pour nous, contre une des meilleures équipes de ce Tournoi. On doit terminer sur le même tempo, la même intensité.