Le XV de France a conclu le Tournoi des VI Nations en battant l’Angleterre (33-31) samedi à Lyon. Après un succès sur le fil, permettant aux Bleus de finir à la deuxième place, le sélectionneur Fabien Galthié tirait un premier bilan d’un “tournoi d’enfer”.
Victorieux face à l’Angleterre (33-31) samedi dans le Crunch, le XV de France a terminé le Tournoi des VI Nations à la deuxième place. La victoire est venue sur le fil, grâce à une pénalité de Thomas Ramos à la dernière minute. De quoi finir la compétition sur une note positive après avoir traversé bien des épreuves.
“C’est un beau et super tournoi. On a vécu un tournoi d’enfer, au sens propre comme au sens figuré”, a lancé Fabien Galthié en conférence de presse, à l’heure d’effectuer un premier bilan. “C’était brûlant, tout le temps. Il n’y avait pas de répit, on était tout le temps sur la brêche, la cime, la tranche. Il fallait être solide et les gars l’ont été. Les joueurs et le staff.”
Tenu en échec par l’Italie au cours de ce Tournoi des VI Nations, le XV de France avait mal commencé avec une défaite face à l’Irlande, qui a finalement remporté la compétition plus tôt ce samedi. Sortis dès les quarts de finale de leur Coupe du monde face à l’Afrique du Sud, les Bleus ont dû tourner la page.
“A un moment donné, il fallait qu’on apporte de la puissance quand on sentait que les gars doutaient, qu’ils en manquaient un peu et étaient chahutés. C’est ce qui me touche le plus, c’est quand les joueurs sont chahutés”, a poursuivi Galthié. “On a envie de vivre de bons moments si on les prend, pas qu’ils soient douloureux. On se sentait coupable avec le staff de leur faire vivre ces moments-là. On a tout fait pour que ça ne dure pas. Ils étaient prêts aussi pour ça. On a vécu autre chose, c’était d’enfer.”
Ce succès face au XV de la Rose a été un résumé du Tournoi pour la France, avec du bon et du franchement moins bon et ce notamment en défense. La terrible désillusion du Mondial ne semble pas encore totalement oubliée mais une page commence à se tourner, avec l’émergence d’une nouvelle génération à l’image de Nolann Le Garrec et Léo Barré, tous les deux 21 ans et auteurs d’un essai dans le Cruch ce samedi à Lyon.
Via RMC Sport