Le président du Rugby Club Toulonnais, Bernard Lemaître s’est récemment confié via l’émission Linvité diffusée sur la chaine YouTube Limpact TV.
Lors de cet entretien, ce-dernier a concédé être parfois touché par les critiques dont il peut être victime.
Il précise que désormais, c’est Pierre Mignoni et Laurent Emmanuelli qui sont dans le viseurs de certains.
Bernard Lemaître explique qu’il n’est pas possible de demander “au peuple” autrement dit les supporters, d’avoir de la relativité. Extrait:
“Je suis touché parfois d’une manière un peu excessive, notamment au début. J’arrive maintenant à étaler cet impact négatif. En ce moment la cible c’est aussi Pierre Mignoni ou encore Laurent Emmanuelli. Mais je sais comment ils travaillent, le sérieux et le professionnalisme qu’ils ont car je travaille tous les jours avec eux, je dirais que c’est dur pour eux. On est dans un monde où on glorifie le succès et on condamne l’insuccès. Mais il faut avoir de la relativité.
On ne peut pas demander cela au peuple sans que cela soit négatif. Le peuple par définition et en particulier dans le sud, il réagit à l’excès dans le positif comme dans le négatif et parfois certains débordent et vont toucher les personnes sans connaitre leur parcours ni ce qu’ils font, ni la réalité des faits.”
Dans la foulée, Bernard Lemaître a souhaité répondre à ceux qui l’accusent d’avoir pris les commandes du Rugby Club Toulonnais pour effectuer une opération financière sur le dos du club. Extrait:
“Certains pensent que je fais une opération financière sur le RCT. Mais tout ce que j’ai donné, je l’ai donné au RCT. Le RCT a fait pour 34 millions d’euros à ce jour d’investissement en terrain, en construction et en aménagement, pour le bien du RCT, de ses joueurs et de ses membres. A cela, il faut rajouter plus de 50 millions de perte d’exploitation sur 4 ans. On va bientôt atteindre les 100 millions.”
Une chose est sûre : Bernard Lemaître ne souhaite pas réinjecter autant d’argent chaque saison.
Il chercher alors des solutions. Extrait:
“Tant mieux si je peux le faire mais je n’ai pas envie de continuer comme ça. Ca ne veut pas dire que je vais me retirer mais il faut changer le modèle. C’est comme une voiture, superbe, merveilleuse carrosserie, très bon moteur, mais si tu n’as pas d’essence ça ne marche pas. Ce qui nous manque, c’est le carburant et le carburant c’est le succès. Ce sont les produits que tu vends, les prix auxquels tu les vends et la marge que tu as.
Nous, le produit c’est la victoire. C’est la seule chose que tu vends, c’est cela qui fait vendre les billets, qui attire les sponsors, qui fait vendre des maillots et qui soutient l’économie du club. C’est cela qui te permet de développer de nouveaux projets que je mets de côté pour l’instant car ce n’est pas prioritaire, dans d’autres domaines, qui permettent à terme au club de se développer sur la notoriété nationale et internationale.”