Ce samedi après-midi, Clermont était clairement sous pression au Stade Marcel-Michelin.
En cas de défaite contre Pau, les Auvergnats pouvaient tomber à la 13ème place de barragiste du Top 14 et tirer un trait sur le top 6.
Fort heureusement, les Clermontois ont trouvé les ressources nécessaires pour s’imposer à domicile sur le score étrique de 31 à 28.
Pour cette rencontre, certaines associations de supporters de l’ASM avaient décidé de faire grève durant les cinq premières minutes du match.
Ainsi, pendant les cinq premières minutes de la rencontre, aucun tambour n’a résonné dans l’enceinte Auvergnate.
Interrogé sur le sujet via Midi Olympique, le président de Mordus, Alexis Rabier explique cette contestation. Extrait:
“On est inquiets, on a peur de descendre, donc on veut montrer à nos joueurs qu’on est là, je pense qu’ils le savent, simplement on doit aussi montrer cette inquiétude. On a choisi de ne pas faire de bruit pendant cinq minutes, c’est une durée symbolique.
On est déçus, mais pas en colère. Dès l’entame de la rencontre, on pensait que c’était un bon moment pour cette initiative, mais à la 6ème minute, bien sûr qu’on tapera comme des fous sur nos tambours comme on le fait toute l’année.
C’était nécessaire, on veut se faire entendre. Cela nous fait un peu mal de ne pas taper et encourager nos joueurs. Mais on est des supporters avec une âme, on est des vrais supporters, on sera toujours là dans les années à venir, peu importe ce qu’il se passe.”
Et que se serait-il passé en cas d’essai avant la cinquième minute de jeu ? Extrat:
“Si Clermont marque avant la cinquième minute, on applaudira un petit peu et on empêchera personne de célébrer. Notre but est que les dirigeants soient sensibles à cela.”
A la fin du match, Christophe Urios aurait indiqué aux supporters Clermontois qu’ils avaient eu raison de faire grève durant les cinq premières minutes du match. Extrait:
“Je n’ai pas l’impression que le dernier essai soit valable mais peu importe (rires). J’ai dit à Christophe Urios que notre intention n’était pas méchante, il m’a répondu qu’on avait eu raison.”