Ce samedi soir, l’ouvreur international Français Romain Ntamack a fait son grand retour à la compétition lors du match du Stade-Toulousain remporté de justesse contre Pau.
Il s’est confié via Midi Olympique.
Il a exprimé sa satisfaction de pouvoir enfin rejouer. Extrait:
Cela fait du bien. Il me tardait de reprendre, de refouler la pelouse, de rejouer avec les copains.
A l’échauffement, j’avais le souffle un peu court. J’ai voulu gérer au mieux mes premiers ballons. Je pense que je peux mieux en jouer certains mais j’ai retrouvé peu à peu des sensations. Je suis content, j’ai pu prendre des duels et des contacts. L’appréhension est partie assez rapidement.
Il est ensuite revenu sur la difficulté du match. Extrait:
Il n’y avait pas vraiment de questions à se poser, même si j’aurais préféré un contexte plus favorable. Les Palois nous ont mis à mal et ils étaient à deux doigts de gagner. Cela m’a permis de revenir vite dans le grand bain. Je n’ai pas eu le temps de tergiverser. Je suis entré et il fallait gérer un matchs serré, cravacher jusqu’à la fin.
J’ai passé quelques consignes par rapport à ce qu’on voyait de l’extérieur. On a réussi à garder le ballon à la fin, à ne pas se précipiter, à les resserrer. Quand on prend le temps de resserrer l’adversaire avec nos avants, il y a des coups sur les extérieurs. Je suis notamment content de la performance du banc qui était assez jeune.
Il avait vraiment hâte de rejouer et avoue avoir eu la boule au ventre en revenant au stade. Extrait:
Il me tardait aussi ça. J’avais hâte de retrouver ces sensations, l’atmosphère dans le bus, la descente avec les supporters qui attendant. C’est un moment spécial. J’ai essayé d’en profiter même si j’étais concentré sur le match. Il y avait des acclamations, je voulais le prendre car ce sont aussi des moments que j’attendais. J’ai travaillé pour ça. J’avais la boule au ventre. J’avais besoin de revenir sur le terrain pour évacuer certaines choses.
J’ai essayé de vivre la semaine d’une manière calme et tranquille. Je ne faisais pas trop de plans sur la comète, j’ai voulu ne pas trop penser au match. J’étais concentré parce que qu’il ne fallait pas que les émotions prennent le dessus. Je voulais faire une bonne entrée, pour vite évacuer l’appréhension de la blessure.
Il confirme que son objectif était de rejouer lors du match contre Pau. Extrait:
Nous ne nous étions pas fixés de date au départ avec le sportif, le staff médical ou le chirurgien. On avait parlé d’une fourchette entre fin mars et début avril, au moment de la phase finale de Champions Cup. Mon objectif, c’était Pau, d’avoir du temps de jeu. Maintenant, je postule pour le Racing, je suis disponible. Mais mon intention n’était pas à la base de démarrer la semaine prochaine. Le staff fera son choix mais on a un effectif avec tellement de bons joueurs à tous les postes. Si j’y suis, tant mieux. Sinon, j’accompagnerai mes partenaires.
Il explique que la rééducation a été longue. Extrait:
Durant la Coupe du monde, elle a été assez longue à vivre. Mais la rééducation a été assez simple, je n’ai pas eu de problème ou de complication. Mon genou a bien réagi à chaque fois que je franchissais une étape. Je l’ai bien vécue, j’ai pris du plaisir à faire autre chose, à penser à autre chose qu’au rugby, à avoir des week-ends libres avec mes amis et ma famille.
Il évoque maintenant la suite de la saison. Extrait:
J’ai toujours beaucoup d’ambition. Je sais que je reviens d’une longue blessure mais d’autres joueurs ont fait le travail. Je ne reviens pas en voulant récupérer le maillot de titulaire tout de suite. Si le staff ne le sent pas et si je dois être un suppléant sur les gros matchs, je le serai. J’ai encore beaucoup de choses à retrouver. Le club est la priorité.
Il a ensuite parlé de sa prise de masse. Extrait:
J’ai passé un peu de temps à la salle de musculation au début. J’étais un peu lourd, c’est vrai. Quand ils m’ont vu en décembre, ils étaient un peu surpris. Lucas me chambre parce que c’est la première fois que j’étais plus lourd que lui, il a eu du mal à le digérer (rire). Avec la reprise de la course, j’ai perdu les kilos en trop.