A la fin de la saison, le talonneur de Bordeaux-Bègles, Clément Maynadier prendra sa retraite sportive.
Interrogé via Sud-Ouest, ce-dernier a évoqué la fin de sa carrière.
Il est conscient que l’échéance approche à grands pas.
Mais selon lui, le rugby ne lui manquera pas. Extrait:
Dans trois mois, c’est fini. Ça sera bizarre, il y aura beaucoup d’émotions mais pour l’instant, je profite de chaque jour avec des hommes incroyables. Je pense que le rugby ne me manquera pas à la fin : prendre des pètes, se lever le dimanche matin et prendre un quart d’heure pour sortir du lit parce que tu es haché… Ce qui me manquera, c’est le vestiaire. Je sais que ça va s’arrêter, c’est un choix. J’ai plein de projets derrière. Je vais devenir ostréiculteur, le syndicat des joueurs me porte à cœur.
Dans la foulée, il confirme qu’il se portera candidat à la présidence de Provale. Extrait:
Oui, je serai candidat. Je communiquerai plus tard à ce sujet.
Aussi, il explique s’être lancé dans l’ostréiculture. Extrait:
En arrivant ici, j’ai pu rencontrer des gens du milieu, ça m’a passionné. Ça fait dix ans que je vais à la marée avec Matthieu Perucho sur le Bassin. Il me fait découvrir son métier : écailler, trier, secouer les poches. C’est devenu une passion. Je suis dans ce challenge-là avec toute l’envie et la disponibilité que j’aurai.
J’ai eu de la chance de pouvoir faire des études et d’avoir ce diplôme d’ingénieur sur lequel j’ai spéculé pendant longtemps chez Safran et dans un groupe immobilier en tant que directeur général. Cette expérience va me servir dans ma nouvelle activité. S’il arrive quelque chose, j’aurai toujours mon diplôme pour repartir sur mon métier de base. Mais je vais tout faire pour réussir.
Pour conclure, Clément Maynadier affirme avoir une obsession : il souhaite absolument remporter un titre avec l’UBB avant de raccrocher les crampons. Extrait:
Oui, c’est une obsession permanente. Certains ont eu la chance d’en gagner plusieurs, on sait tous la difficulté que c’est d’en avoir un. Si j’avais déjà été champion, ça fait peut-être bien longtemps que j’aurais arrêté. C’est ce qui me pousse encore tous les matins. Mais là, clairement, je ne peux pas aller plus loin que juin, aussi bien physiquement que mentalement. Je vais essayer d’emmerder les jeunes pour qu’ils aillent chercher ce titre avec moi. J’ai connu beaucoup de premières avec l’UBB : première en Champions Cup, les premières demies… Ça serait bien de connaître d’autres premières d’ici la fin de la saison.