Ce samedi, l’Union Bordeaux-Bègles a balayé les Saracens en huitième de finale de Champions Cup, sur le score sans appel de 45 à 12.
Le troisième ligne Bordelais Antoine Miquel s’est confié via Midi Olympique à l’issue de la victoire des siens.
Il a exprimé sa joie. Extrait:
Je suis très content pour l’équipe mais aussi sur le plan individuel car je pense que ça faisait presque un an que je n’avais pas joué quatre-vingts minutes. Donc je suis très heureux pour notre collectif mais c’est aussi une satisfaction personnelle.
Il analyse la victoire des siens. Extrait:
Je pense déjà que nous avons fait un gros match devant et après nous avons été bons sur les contres, un peu comme lors du match de poule. Ça a été plus dur à se décanter que lors de ce premier match. Cela a été plus compliqué car nous avons eu beaucoup d’essais refusés. Nous aurions pu inscrire trois essais au bout de 17 minutes. Mais je pense que nous avons vraiment fait un gros match devant car nous voulions nous racheter de ce que nous avions pu faire la semaine dernière à Lyon, même si nous n’étions pas forcément inquiets.
Cinq essais ont été refusés aux Bordelais en début de rencontre mais les Girondins n’ont jamais douté. Extrait:
Ça ne nous a pas touchés. Quand on se resserrait sur le terrain en attendant la décision, on ne se demandait pas si les essais étaient valables. On laissait faire sans s’en soucier et on repartait.
Il l’affirme : l’UBB est en pleine confiance. Extrait:
La confiance est venue car c’était un très gros match. Nous avions aussi envie de nous racheter par rapport à la période des doublons pendant le Tournoi des 6 Nations, à ce match contre Lyon qui nous a fait mal à la tête en Top 14. Mais nous avons basculé sur une autre compétition et on savait que ce huitième de finale serait un match international. Il fallait être au niveau si nous ne voulions pas, excusez-moi, passer pour des cons (sic) après s’être qualifiés de belle manière. Perdre ici en huitième de finale, ça aurait été compliqué.
Il se penche désormais sur le futur adversaire de l’UBB : les Harlequins. Extrait:
Je n’ai joué qu’une fois contre eux. C’était avec Agen et j’en avais pris cinquante. C’était il y a longtemps et je pense que les joueurs ont dû changer. Après, ils ont le même état d’esprit que les Saracens, ils sont très accrocheurs, vaillants. Ils viennent de subir une large défaite en championnat contre les Saracens, à qui nous venons de passer plus de quarante points, donc ils vont venir en étant très méfiants. À nous aussi de faire attention.
Il se projette sur ce quart de finale. Extrait:
Lundi, nous avons parlé de notre match à Lyon et ça n’a pas été facile car il a fallu se parler dans la bouche mais dès mardi, on a pu sentir que ce huitième de finale avait galvanisé les troupes. Je pense que ce sera pareil pour le quart de finale. Je ne vois pas comment on pourrait baisser d’intensité. Même si c’est vrai que ça peut faire peur car nous sommes une équipe en dents de scie ces derniers temps.