Dimanche après-midi, le Stade-Toulousain affrontera Exeter en quart de finale de la Champions Cup, du côté d’Ernest-Wallon.
Interrogé via L’équipe, le demi-de-mêlée Toulousain Antoine Dupont s’est confié.
Il s’attend à un affronter une équipe dense. Extrait:
On jouera contre une équipe qu’on connaît moins mais qui est très dense, qui met beaucoup d’intensité, qui est très difficile à arrêter une fois qu’elle a investi le camp adverse. On va devoir s’adapter.
Il ne garde pas un bon souvenir de la défaite contre Exeter, en 2020, à l’occasion d’une demi-finale de Champions Cup. Extrait:
Pas un très bon avec la défaite, forcément. On avait été capables de les mettre en difficulté en début de match, mais on n’avait pas réussi à marquer sur nos temps forts. Ensuite, Rory Arnold s’était cassé le bras, ce qui fait qu’on avait manqué de densité sur le paquet d’avants. Sur la fin du match, ils nous avaient fait mal, je me souviens que l’essai de leur numéro 10 avait scellé notre défaite. On n’avait pas su les remettre suffisamment en question.
On a aussi appris de ce match-là pour revenir et gagner l’édition d’après (2021). Il faut toujours tirer quelque chose d’une défaite. Perdre en demi-finales d’une compétition qui était un objectif élevé pour nous a été une déception qu’il a fallu digérer.
Il ne manque pas d’encenser cette équipe Anglaise qui a apporté quelque chose de nouveau au niveau offensif, selon lui. Extrait:
Elle a apporté quelque chose de nouveau au niveau offensif, avec notamment Henry Slade au milieu du terrain qui joue comme un deuxième ouvreur et qui lit très bien les défenses. Ils sont capables d’avoir de bonnes courses, la bonne profondeur, des bons timings, comme beaucoup d’équipes anglaises le font, avec un jeu assez stéréotypé mais qui est très bien exécuté et donc très dur à défendre. Il faudra aussi qu’on soit capables de rivaliser sur la densité physique, parce que c’est un club qui met beaucoup d’intensité à ce niveau-là.
Antoine Dupont l’affirme haut et fort : la Champions Cup est l’objectif prioritaire du Stade-Toulousain cette semaine comme le sera le Top 14 la semaine prochaine. Extrait:
C’est l’objectif principal de cette semaine, évidemment, mais la semaine prochaine ce sera le Top 14. On est obligés de jongler sur les deux compétitions. En fait, cette Coupe des champions est arrivée à un bon moment de notre saison, en décembre dernier. Elle nous a amené de la fraîcheur, de l’enthousiasme et ça a permis à tout le groupe de regagner en énergie. On sortait de résultats moyens en Championnat et cette compétition a lancé notre saison. Depuis les premiers matches de poules, on a quand même de meilleures sensations. Alors évidemment que cette épreuve est un très grand objectif, mais ce n’est pas pour autant qu’on délaissera le Championnat.
Quand le journaliste lui demande de choisir entre un Bouclier et une Coupe d’Europe, il ne veut pas s’avancer. Extrait:
Le bouclier est plus lourd, donc c’est moins évident (sourire). C’est différent, mais de là à choisir l’un ou l’autre, c’est compliqué. C’est une joie tellement immense. On sait la difficulté que c’est de gagner l’une ou l’autre des deux épreuves. On a connu des victoires mais aussi des défaites, on connaît donc les deux sentiments. Même si on n’a pas touché la Coupe d’Europe depuis plus longtemps, on a autant d’envie de soulever un autre Brennus.
Questionné sur la titularisation de Romain Ntamack à l’ouverture plutôt que Thomas Ramos, pour Antoine Dupont cela ne change rien. Extrait:
Non, que ce soit l’un ou l’autre, je les connais très bien. Il n’y a pas de différence à ce niveau-là. Notre plus grande qualité, c’est que quel que soit le mec qui joue et le poste où il est aligné, on arrive à garder un même liant entre nous.
Pour conclure, il rend hommage à son ami Cyril Baille qui va fêter son 50ème match de Champions Cup ce dimanche. Extrait:
L’expérience, on sait que ça ne s’achète pas, qu’il faut vivre les matches, vivre des situations avec beaucoup de pression et d’intensité pour pouvoir mieux les appréhender les fois d’après. Cyril, à l’image du groupe, a de plus en plus d’expérience, 50 matches de Coupe d’Europe, ce n’est pas anodin. Ça montre une longévité, un maintien au plus haut niveau. Mais le connaissant, c’est plus le nombre de coupes que le nombre de matches qui l’intéresse dans cette compétition. Mais encore une fois, on n’en est qu’aux quarts de finale face à une équipe très sérieuse d’Exeter. On va déjà se concentrer sur ça avant de penser à la suite.