Mardi, le président de la République, Emmanuel Macron s’est rendu à Vassieux-en-Vercors dans le cadre de la commémoration de la libération.
Originaire de la Drôme, l’ancien sélectionneur du XV de France, Philippe Saint-André était invité sur France Info pour parler des résistants dont faisait partie son grand-père, dans le maquis du Vercors.
C’est avec émotion qu’il raconte comment son grand-père a été fusillé aux côtés de 16 autres résistants. Extrait:
“Il a été fusillé alors qu’il rentrait une nuit du maquis pour voir sa femme et son fils (le père de Philippe Saint-André alors âgé de moins de 3 ans). Mon grand-père avait 35 ans quand il a été récupéré à 5h30 du matin et fusillé à La Chapelle-en-Vercors aux côtés de 16 autres résistants qui avaient entre 17 et 39 ans.
Il ne faut pas oublier qu’en plus des 840 résistants et civils morts dans le Vercors, 570 maisons ont été brûlées […]. Ce sont des territoires qui ont souffert. La liberté, l’appartenance, le drapeau français ça veut dire quelque chose. Dans un monde actuel compliqué, revenir dans le Vercors et parler des valeurs républicaines, c’est très important.
J’ai porté le nom de mon grand-père. La transmission est importante, cette année ça fait 80 ans, je serai le 25 juillet à La Chapelle-en-Vercors avec mes enfants parce que dans 20 ans, je veux qu’un Saint-André soit là.”