Ce samedi, l’Aviron Bayonnais s’est incliné sur la pelouse du Stade-Français Paris après avoir encaissé un essai à la dernière minute de jeu.
Une défaite frustrante pour les Basques.
Interrogé via Midi Olympique, l’ouvreur Bayonnais Camille Lopez n’a pas manqué d’exprimer sa colère.
Selon lui, son équipe fait une erreur, mais l’arbitre également. Extrait:
La première responsabilité, c’est la nôtre. On a trois tas à faire et taper en touche pour finir le match. On n’arrive pas à le faire. C’est une grosse erreur de notre part, quand on connaît les enjeux. Mais nous ne sommes pas seuls responsables : il y a faute sur ce dernier regroupement du match. On va pour faire un ruck mais notre soutien intérieur (Thomas Ceyte, N.D.L.R.) se fait déblayer (par Giovani Habel-Kuffner, N.D.L.R.). Il est empêché de venir en aide au porteur de balles.
On n’a pas le droit d’aller prendre un soutien comme ça, loin du ballon. Franchement, je ne comprends pas.
Camille Lopez a interpellé l’arbitre, Monsieur Nuchy, à la fin du match. Extrait:
Je lui ai dit que c’était scandaleux de ne pas checker (vérifier, N.D.L.R.) cette action, de ne pas revenir dessus. Je lui ai dit qu’il y avait trop d’enjeux, pour nous. Ils ne se rendent pas compte de toutes les conséquences de tout ça… Pour nous, il y avait faute.
Il a répondu qu’il avait checké. Ils ont dû discuter entre eux. (Il soupire, reprend).
Pour autant, notre deuxième mi-temps est catastrophique. On n’y a rien maîtrisé. […] On n’a pas vu le ballon de toute la deuxième mi-temps, on a pêché dans la zone des rucks mais globalement, on a aussi montré de belles choses. On a relevé la tête après la désillusion d’Anoeta, contre Toulon. Maintenant, on va basculer pour recevoir un autre ogre (Bordeaux-Bègles, N.D.L.R.) du championnat.