Ce samedi, Perpignan défiera Montpellier au GGL Stadium dans le cadre de la 22ème journée du Top 14.
Il s’agira d’un match extrêmement important pour les deux équipes qui sont à la lutte pour échapper à la 13ème place du championnat synonyme de barrage pour le maintien.
Pour cette rencontre, près de 4 000 supporters de l’USAP effectueront le déplacement à Montpellier pour soutenir les leurs.
8 bus effectueront le déplacement tandis que les autres supporters voyageront jusqu’à Montpellier en voiture.
Contacté par L’Indépendant, deux présidents de clubs de supporters ont exprimé leur inquiétudes quant aux chauffeurs des bus.
Jean-Marc Pastoret, président des Barretines prend la parole en premier. Extrait:
“Nous affrétons 3 bus complets de 63 places chacun, nous n’avons pas pu nous engager sur plus malheureusement. Et je vois deux soucis dans ce qui a été mis en place pour nous accueillir. D’abord, sur l’amplitude horaire et la santé des chauffeurs de bus. Car nous, nous avons réservé depuis bien longtemps un restaurant pour dîner après le match.
Nous quitterons le GGL Stadium à 20 heures. Donc j’espère qu’il ne faudra pas payer de supplément pour des chauffeurs supplémentaires car nos tarifs sont fixés. Puis, j’apprends que nous allons rester devant le stade fermé qu’il pleuve ou qu’il fasse très chaud. Je ne trouve pas cela très poli.”
Régis Fior, président des Farfadets enchaîne et n’en pense pas moins. Extrait:
“À chaud, je trouve tout cela compliqué car nous allons concentrer le trafic sur un horaire. C’est une hérésie. Pour ce qui a été décidé pour les voitures des particuliers, c’est très bien. Pour les 7 bus qui se coordonnent et qui doivent pouvoir se déplacer ensemble, nous lâcher devant le stade et nous y récupérer à une heure d’affluence, c’est dangereux. C’est un sujet de sécurité qui doit être pris en compte par les instances montpelliéraines.
Je ne comprends pas pourquoi le MHR ne trouve pas de solution dans son enceinte. On ne parle que du stationnement de 7 bus ! Alors que Montpellier est une ville de sports de haut niveau qui accueillent du monde pour des phases finales. À quelques semaines des Jeux olympiques en France et à l’heure où la vigilance est de mise face au risque attentat, il faut de la simplicité et du savoir-vivre.”