C’est désormais officiel : l’ancien pilier de la Section Paloise, Malik Hamadache va se présenter à la présidence de Provale, le syndicat des joueurs.
C’est à la fin du mois de mai que l’élection aura lieu.
Celui qui évolue actuellement à Agen s’est confié via Midi Olympique pour expliquer son projet. Extrait:
Cmme j’ai moi-même déposé une liste et ma candidature, je suis soumis à un devoir de neutralité. Je ne siégerai donc pas ce jeudi. Je me suis contenté de faire les choses dans les règles, de déposer ma liste dans les délais impartis et, je le pense, en respect des critères imposés par les statuts de Provale. Je suis l’actuel vice-président, la moindre des choses est que je respecte ses règles. Ensuite, comme tous ceux qui ont déposé une liste, j’attendrai de recevoir le courrier stipulant si elle est éligible, ou pas. Il n’y aura aucun passe-droit. C’est un principe d’égalité et j’y suis très attaché.
Il explique que Wenceslas Lauret va l’accompagner dans ce projet. Extrait:
Je suis très fier d’être accompagné de Wenceslas Lauret, qui sera vice-président si nous sommes élus, de Daniel Brennan qui sera notre trésorier et de Lise Arricastre qui sera notre secrétaire. Enfin, Caroline Drouin sera la secrétaire adjointe et Yann David le trésorier adjoint. Je voulais une variété de profils, et cette liste comporte des expériences personnelles très différentes qui vont chacun apporter à notre équipe. C’est une richesse.
Ce sont des gens avec qui j’ai joué ou j’ai discuté par le passé, notamment dans le cadre de Provale. Quand j’ai décidé de me lancer, c’est moi qui les ai contactés. J’ai fait la démarche de les appeler pour leur partager mon point de vue sur l’institution, ma vision pour son avenir et pour connaître leur ressenti. Nous partageons une passion, mais nous partagions aussi une vision pour Provale. Et je suis très fier de cette liste : sur le papier, je serai leur président mais j’insiste pour dire que dans notre fonctionnement, les six voix comptent à parts égales. C’est le projet d’une équipe, pas celui de Malik Hamadache.
Il explique sa décision de se lancer dans un tel projet. Extrait:
Je suis adhérent depuis 2012 et représentant des joueurs depuis la saison 2013-2014. Cela fait donc douze ans que je vis Provale, et que je vois l’évolution de notre institution. C’est une grande et belle maison que Jean-Marc Lhermet a fondée en 1998 et qui a vu passer de grands noms du rugby français. Emile Ntamack, Philippe Saint-André, Laurent Bénézech et Laurent Cabannes aux débuts, par exemple. Fabien Galthié connaît ces murs, Fabien Pelous en a été le vice-président. Tous ces grands joueurs se sont engagés pour le rugby et jouent toujours un rôle dans son écosystème. C’est un héritage qui nous oblige. Il faut avoir de la mémoire et faire perdurer cette mission. Que dans quatre ans, à la fin de notre mandat, on puisse se dire qu’on a apporté notre pierre à l’édifice.
Il dévoile plus précisément son projet. Extrait:
Avant toute chose, je veux affirmer que l’institution est plus grande que les hommes. Ce n’est pas notre destin ou notre carrière qui se jouent, Provale est plus important que nous et passe avant nous. Il n’y a qu’un but commun dans notre équipe : être au plus près des joueurs et joueuses pour leur bien-être ; les écouter, les entendre et accompagner leurs besoins face aux nombreuses exigences auxquelles ils font face. Provale doit porter cette voix dans le rugby français.
Mon programme ? Il est construit autour de trois points forts : renforcer la formation des joueurs pour mieux préparer leur après-carrière ; c’est essentiel et prioritaire. Ensuite, le sujet de la santé des joueurs est au cœur de nos préoccupations. Enfin, nous voulons œuvrer au développement et à la structuration du rugby féminin. Pour toutes ces choses, il faudra continuer à développer le sponsoring. Il y a quelques années, ça n’existait pas ; aujourd’hui, le sponsoring représente presque 30 % du budget de Provale. Il faut persévérer, faire grandir encore cet aspect pour porter de nouveaux projets, bénéficier de moyens plus importants au profit de nos actions et donc, des joueurs et joueuses.
Affaire à suivre…