Ce samedi après-midi, le Racing 92 n’a rien pu faire contre le Stade-Toulousain, à l’occasion de la 22ème journée du Top 14.
Les Franciliens se sont inclinés sur le score de 32 a 12.
Interrogé via L’équipe à l’issue de la défaite des siens, Stuart Lancaster a analyse la défaite de son équipe.
Selon lui, le match a été compliqué en raison du vent. Extrait:
“C’était difficile parce qu’il y avait beaucoup de vent. On avait choisi de jouer contre en première période et je trouve que nos quarante premières minutes ont été plutôt intéressantes. C’est juste dommage d’avoir encaissé ce premier essai juste avant la mi-temps (39e) qui nous fait basculer avec 8 points de retard. Ensuite, en seconde période, on a essayé de capitaliser sur la confiance engendrée lors du premier acte, mais Toulouse a pris l’ascendant en dix minutes et nous a mis hors de portée. C’est le tournant de cette partie.”
Il enchaîne. Extrait:
“Contre Toulouse, la chose la plus importante à faire est de ne pas leur laisser la possession. Malheureusement, on leur a trop laissé le ballon en seconde période. On a subi salve après salve, sans vraiment réussir à récupérer le ballon. Contre une telle équipe, je sais de par mon expérience avec le Leinster, qu’il faut évoluer à un très haut niveau pendant quatre-vingts minutes, ce qui n’a pas été le cas aujourd’hui.
On a permis à Toulouse de prendre l’ascendant trop facilement, ce qui est très frustrant. C’est notre troisième défaite contre Toulouse cette saison. Mais c’est à chaque fois l’occasion pour nous de se mesurer à ce qui se fait de mieux en France.”
Il espère que cette nouvelle défaite contre Toulouse va permettre à son équipe de s’améliorer et d’apprendre. Extrait:
“Toutes les défaites comptent, ça nous permet de voir le travail qu’il nous reste à accomplir pour pouvoir espérer quelque chose dans cette fin de Championnat. On est toujours dans la bataille, à nous mettre des choses en place pour atteindre nos objectifs. On a manqué souvent de constance cette saison. Notre match d’aujourd’hui en est l’illustration parfaite.
On est capable de faire des bonnes choses pendant une mi-temps puis de passer complètement à côté lors de la seconde en laissant les Toulousains jouer ce rugby dans le désordre qu’ils aiment tant. On va continuer à se battre, il reste quatre matches à jouer pour se qualifier, et j’espère qu’on sera plus consistants au mois de juin quand ça va vraiment compter. On doit être capable de mieux jouer sous pression.”