L’ancien international Français Philippe Sella a vivement critiqué l’arbitrage à l’issue du match entre le SU Agen et le Biarritz Olympique remporté par le club Basque, à Armandie, ce jeudi soir.
Via Petit Bleu, ce-dernier estime que le corps arbitral s’est totalement manqué lors de cette rencontre.
Il évoque un arbitrage catastrophique et justifie ses propos.
Il se demande à quoi servent les arbitres de touche à part lever leur drapeau.
Il rappelle que les arbitres de touche ont le droit d’intervenir en bipant l’arbitre central.
Il ne comprend absolument pas pourquoi les arbitres de touche n’interviennent jamais.
Il se lâche. Extrait:
“On n’arrive pas à faire la différence, mais je crois qu’il faut en premier parler de l’arbitrage qui a été tout simplement catastrophique. D’abord, un essai accordé aux Biarrots malgré un en-avant. À l’inverse, un en-avant imaginaire sifflé sur une action agenaise qui semblait déterminante. Enfin, la dernière pénalité pour Biarritz est un cadeau.
Au terme de cette soirée, je me pose une question : à quoi servent les arbitres de touche… à part lever leur drapeau lors d’une pénalité ou d’une transformation ? Normalement, ils doivent signaler à l’arbitre central les gestes illicites, les agressions, les hors-jeu à l’arbitre central. Apparemment, ils s’en foutent. Depuis le début de la saison, les équipes, Agen compris, font énormément de fautes sur les lignes de hors-jeu. Cette largesse arbitrale détruit les lancements de jeu, mais surtout amène les supporters à ne plus comprendre le pourquoi du comment.
Idem pour les lancements en touche. Quant aux mêlées, j’ai toujours cru que l’introduction du ballon en seconde ligne était interdite. Cela se fait au rugby à XIII, et le XV l’accepte aujourd’hui. Avec ce laxisme arbitral, le rugby offensif est plus compliqué et la défense prend souvent le pas sur l’attaque. L’arbitre central est le patron. Il a deux assistants qui ont les moyens d’intervenir en ‘bipant’sur certaines fautes. Et je n’oublie pas l’arbitre vidéo à l’abri des pressions dans le bus de Canal +. Nous avons la chance d’avoir quatre arbitres ! Encore faut-il qu’il y ait de l’écoute… et pas trop d’égo.
Tous les quatre doivent être attentifs, concentrés, afin d’être les plus justes possible dans leur décision. Ils seront alors respectés par tous ceux qui aiment ce sport et ses valeurs. Si on n’y prend garde, l’entreprise sportive risque fortement de perdre du public, du partenariat et par là même des ressources. Mais si la dernière transformation était passée entre les barres, Agen aurait pris l’avantage au score, et la fin aurait sans doute été différente. Un mot enfin pour nous, les Agenais : soyons solidaires afin de finir au mieux cette saison et de préparer 2024-2025.”