Voilà une information pour le moins insolite.
Le syndicat des joueurs professionnels de rugby, Provale a été condamné par la justice Française pour harcèlement moral et discrimination.
Le syndicat qui est censé protéger les joueurs du Top 14 et de la Pro D2 a été condamné pour des faits de harcèlement moral et de discrimination.
Comme le révèle L’équipe, le conseil prud’homal de Toulouse a donné raison à Laure Vitou, ancienne directrice générale de Provale, licenciée en 2021 du syndicat des joueurs.
Pour rappel, Laure Vitou avait été licenciée pour faute grave, quelques mois après son retour au travail alors qu’elle devait se battre contre une leucémie.
Suite à cette décision, plusieurs membres avaient décidé de démissionner car en désaccord avec cette décision. On pense notamment à Jérôme Fillol, Laurent Sempéré, Rabah Slimani, Fanny Horta et Arthur Coville.
Ce lundi, nous apprenons que le licenciement de Laure Vitou est considéré comme nul.
Aussi, Provale a été condamné pour pour harcèlement moral et discrimination, mais également travail dissimulé.
Pour rappel, le président Provale, Robins Tchale-Watchou avait décidé de licencier Laure Vitou car elle avait remarqué que celui-ci avait tenté de faire adopter, à l’issue du comité directeur et de l’assemblée générale, une modification profonde des statuts, avec notamment la possibilité pour le président d’être élu autant de fois qu’il le désire.
Vexé, Robins Tchale-Watchou décidait de licencier Laure Vitou, lui supprimant dans la foulée, sa mutuelle de santé.
Provale va devoir verser 150 000 euros à Laure Vitou.
C’est encore une lourde défaite pour Provale qui avait déjà perdu son procès face à Christophe Gaubert, lequel avait bénéficié d’une indemnité de 120 000 euros.
Joint au téléphone ce lundi matin, Robins Tchale-Watchou n’a pas souhaité s’épancher sur ce dossier :
« On réfléchit à l’idée de faire appel, nos conseils travaillent sur le sujet. »
Provale pourrait décider de faire appel.
Affaire à suivre…