L’arrière international Ecossais Blair Kinghorn a débarqué à Toulouse en pleine saison afin de remplacer Melvyn Jaminet, en partance vers le Rugby Club Toulonnais.
Et depuis son arrivée au Stade-Toulousain, l’ancien joueur d’Edimbourg effectue des prestations XXL avec le club de la Ville Rose.
A l’approche de la demi-finale de Champions Cup programmée dimanche au Stadium contre les Harlequins, Blair Kinghorn s’est confié via Midi Olympique.
Il a notamment raconté son arrivée à Toulouse et sa décision de s’engager en faveur du Stade-Toulousain. Extrait:
Ce ne fut pas la décision la plus difficile de ma carrière, pour être honnête… L’histoire de ce club, son palmarès et ses joueurs font du Stade toulousain la meilleure équipe d’Europe, et possiblement du monde. J’aurais été stupide de dire non…
Il explique adorer le style de jeu pratiqué par Toulouse. Extrait:
Jeu de mains, jeu de Toulousains ! C’est la première chose que m’a apprise mon professeur de français quand je suis arrivé ici. Plus sérieusement, c’est un style de jeu qui ne ressemble en effet à aucun autre ; un rugby très différent de celui que je pratiquais jusque-là à Édimbourg, où les structures étaient bien plus figées.
Il y a, à Toulouse, beaucoup de jeu en passes courtes, des passes dans le plaquage, souvent trois soutiens au porteur de balles… Quand on joue tous sur le même tempo, j’y prends un plaisir incroyable.
Ce-dernier apprend le Français mais n’est pas encore totalement à l’aise. Extrait:
Hum… Je comprends ce que disent les collègues sur le terrain mais quand Ugo Mola parle vite dans les vestiaires, je suis un peu perdu… Mon expression favorite ? “Ce n’est pas grave, les gars !”
Il confirme que tout est allé très vite pour lui à Toulouse. Extrait:
J’ai posé mes valises à Toulouse un lundi et cinq jours plus tard, on affrontait Cardiff à Ernest-Wallon. Je n’ai pas eu le temps de réfléchir, en fait. J’ai sauté à pieds joints dans cette nouvelle aventure.
Dans la foulée, il explique ce qui l’a le plus surpris lors de son arrivée à Toulouse. Extrait:
Ce qui m’a le plus étonné, à mon arrivée à Toulouse, c’est la traversée de la foule en arrivant au stade. Ça, c’est puissant ! […]
J’avais déjà connu ce genre d’émotions dans ma carrière mais je pensais que c’était propre à l’univers du rugby international : quand on arrive en bus, à Murrayfield et pour les grands matchs de l’Écosse, des centaines de fans entourent le véhicule, chantent l’hymne (Flowers of Scotland), suivent de près les joueurs de cornemuse… Mais tout ça n’existe pas dans les clubs, au Royaume Uni.