Ce samedi, Clermont s’est incliné d’un tout petit point contre les Sharks de Durban en demi-finale de la Challenge Cup (32-31).
Interrogé via Midi Olympique, le manager de Clermont, Christophe Urios a réagi au triste dénouement de cette rencontre.
Selon lui, son équipe méritait clairement d’aller en finale. Extrait:
C’est cruel. On méritait d’aller en finale. Les Sharks ont eu des bons moments mais on a bien construit le match. Nous étions prêts physiquement, prêts dans nos têtes…
Aujourd’hui, je regrette donc toutes ces pénalités en première période (il y en eut huit, N.D.L.R.). On leur a donné trop de points faciles… À ce niveau-là, tu ne peux pas…
On avait envie de les jouer avec de la vitesse. Il fallait les déplacer au maximum parce que c’est une équipe qui n’est pas prête physiquement. Avec de la vitesse, on les mettrait en difficultés et c’est ce qu’il s’est souvent produit.
Dans le vestiaire, l’ambiance était très lourde à l’issue du match. Extrait:
Ça sentait la mort… Quand tu donnes tout et que ça se joue à rien… (il soupire) C’est dur pour les joueurs. On voulait gagner cette coupe d’Europe et je reste convaincu que le vainqueur de cette demi-finale remportera fin mai la compétition. Mais ce match doit aussi nous permettre d’avancer.
Il évoque ensuite les moments charnières du match. Extrait:
L’essai refusé à Joris Jurand, peut-être… La pénalité que l’on rate à la fin (par Anthony Belleau, N.DL.R.), aussi… Malgré ça, nous avons montré un bon niveau de jeu. C’est celui que nous devrions d’ailleurs avoir tout le temps : samedi après-midi, nos avants ont montré la voie, dominant globalement les Sud-Africains.
Clermont aurait-il dû bénéficier d’un essai de pénalité après que Joris Jurand ait été plaqué sans ballon ? Christophe Urios refuse de polémiquer. Extrait:
Je n’ai pas d’avis. C’est un jeu déloyal et ça empêche Joris Jurand d’aplatir. En fin de match, l’arbitre (Luke Pearce) a fait un peu de la politique. Il a géré, quoi. Mais on ne perd pas là-dessus.
Pour conclure, il refuse de dire que Clermont est Raka dépendant ou Moala dépendant. Extrait:
Notre équipe ne peut pas se reposer sur des individualités. Ça ne marche pas, ça. Aujourd’hui, Joris a montré que le collectif était fort et a bien pris le flambeau. Je refuse qu’on pense que Clermont se limite à Raka et Moala. Si c’était le cas, on plierait la boutique.