Quand le président du Biarritz Olympique, Jean-Baptiste Aldigé, présente son club dans le Midi Olympique, il joue la carte de l’humilité : “Je suis la petite Renault Twingo, je n’aspire pas à avoir la communication ou l’image de la marque de la Porsche 991”.
Et il le prouve en commentant le départ fort probable de son demi de mêlée, Maxime Lucu, qu’il n’essaye pas de retenir : “Je suis ravi de savoir que quelqu’un comme Maxime Lucu intéresse quatre clubs. Maxime va partir sur la saison où je suis président, mais je ne peux pas dire qu’il nous fuit.”
Le joueur bénéficie d’une clause de départ de 50.000€ afin de casser son contrat. Mais Jean-Baptiste Aldigé estime que ce n’est pas beaucoup et il en appelle à la gentillesse du président qui accueillera son joueur, notamment s’il s’agit du président du Stade Français, pour glisser un petit billet supplémentaire (sic) : “Maxime, c’est un contrat pro avec une clause de 50 000 euros qui lui permet de partir. J’espère que le club qui le recrutera aura la charité ou la générosité de reconnaître notre travail de formation. Quand un contrat espoir s’en va, il y a des indemnités. Là, on n’est pas dans ce cas. Si demain, M. Wild récupère Maxime Lucu, il devra s’acquitter de
la clause, mais, s’il peut faire un petit plus pour notre association, pas pour la SASP, je crois que ce sera une belle reconnaissance pour le BO. Je suis sûr que ça fera plaisir à Max aussi de savoir que son futur employeur a un petit geste pour son berceau.”
Évidemment, le président du Stade Français n’a aucune obligation de donner une somme d’argent supplémentaire à l’association du BO, et il serait étonnant qu’il le fasse, à moins d’un soudain élan de générosité. Au moins, Jean-Baptiste Aldigé aura tenté de quémander !