Sauf surprise, Montpellier se dirige droit vers un match de barrage pour le maintien.
En effet, le MHR est englué à la 13ème place du Top 14 et a de grandes chances de terminer à cette 13ème place à l’issue de la 26ème journée du Top 14.
Interrogé via le Super Moscato Show, le manager de Montpellier, Patrice Collazo a fait un point sur la situation inquiétante du MHR.
Il s’exprime. Extrait
“Ils sont au bout du bout. On les récupère déçus car sur ces deux derniers matches, il nous manque des choses, de la confiance, du réalisme, de l’efficacité. Jouer avec ce stress de faire une connerie qui pourrait plomber l’équipe et c’est ce que nous avons senti contre Castres. On avait peur de faire une erreur dans les zones de marque et on s’est renfermé alors que l’on a mené durant tout le match et on a été plutôt en place. Mais on n’a pas concrétisé.
On n’est pas loin et loin à la fois. On sait que ça peut basculer. Je ne vois pas une équipe qui lâche. Contre Perpignan à la maison on était dans un contexte hyper défavorable en raison de la bonne dynamique de Perpignan, du nombre de supporters de l’USAP dans les tribunes, de par l’enjeu du match. A la mi-temps, on doit mener plus largement. Mais sur les 80 minutes, on aura du mal à rivaliser avec la puissance de Perpignan car ils nous manquaient quelques joueurs.
Contre Castres on était dans une configuration différente avec des joueurs qu’on a réintégré comme Tauleigne. On a été plus compétitif dans le match mais le réalisme et le pragmatisme ne s’achètent pas. Mais il en faudra énormément contre Toulouse.
J’ai joué le maintien avec Brive et c’est un club qui a passé sa vie à jouer le maintien. Ce sont des joueurs qui sont formatés. Vous pouvez leur parler d’une certaine façon. Chaque club est différent et on ne peut pas aborder les choses de la même façon. On a deux options : soit on dit stop soit on dit encore. Je veux des mecs qui se lèvent et qui disent stop ! Léo Coly a été le premier joueur à quitter la salle de réunion pour partir dans le bus qui nous a amené à Castres. Cela explique sa déception après le match. On a encore le pouvoir de dire stop ou encore.”