Le directeur général du Stade-Français Paris, Thomas Lombard s’est confié via Le Figaro.
Ce-dernier a notamment évoqué la bonne saison du club de la Capitale qui pointe à la deuxième place du championnat.
Il explique que tout est allé très vite avec le changement de staff. Extrait:
«Il y a eu une chronologie complexe. Gonzalo Quesada, Laurent Sampéré et Julien Arias nous ont quittés, Paul Gustard a assuré l’intérim quand Laurent Labit et Karim Ghezal étaient à la Coupe du monde. Est-ce qu’il fallait tout changer ou jouer la continuité pour bien démarrer la saison ? On a pris la deuxième option. Quand le nouveau staff est arrivé, il a directement été dans la machine à laver…»
Dans la foulée, il affirme que le Stade-Français est un club qui perd de l’argent chaque saison. Extrait:
«On est un club qui perd de l’argent. Parmi d’autres. Aujourd’hui, le déficit cumulé du Top 14 s’élève à 70 millions d’euros. On n’est pas les seuls dans cette situation mais ce n’est pas un argument pour nous conforter ou nous dire qu’il n’y a rien à faire.»
Concernant le Salary Cap, il explique que Paris est déjà à la limite et a décidé de rééquilibrer ses salaires. Extrait:
«Le Salary Cap ? On a mis un an et demi, deux ans à rétablir la situation. On n’était pas en situation de non-respect du salary cap, mais on avait une répartition des salaires qui était totalement déséquilibrée. Avec des joueurs qui avaient des très gros contrats et d’autres qui en avaient de tout petits. Cela créait des discussions dans le vestiaire. Il fallait revenir à quelque chose d’acceptable. On a mis du temps à rééquilibrer les choses.»
Pour conclure, il explique que le Stade-Français Paris n’était pas compétitif pour enrôler des joueurs comme Matthieu Jalibert ou Owen Farrell qui arrivent en fin de contrat. Extrait:
«On ne recrute pas de joueurs internationaux car on est limité dans les offres que l’on peut faire. C’est un secret de Polichinelle. Matthieu Jalibert est sur le marché… Owen Farrell était sur le marché et quand on s’est présenté, on n’était pas compétitifs. Et si on veut l’être, c’est un arbitrage que l’on doit faire. C’est assez difficile à entendre. On a encore de la place dans notre salary cap pour signer un ou deux joueurs.»