Le 22 août 2022, l’ancien joueur Antoine Battut, alors entraineur adjoint de l’Aviron Bayonnais à l’époque, a totalement dérapé.
Ce-dernier a agressé un infirmier de la clinique Aguilera à Biarritz, au petit matin d’une soirée alcoolisée.
L’ex-rugbyman a rapidement reconnu les faits et a été jugé pour cela.
En effet, il a été condamné au pénal à 6 mois de prison avec sursis le 5 septembre 2023.
Cette semaine s’est joué un autre volet : celui des prud’hommes.
Et pour cause, Antoine Battut a attaqué l’Aviron Bayonnais devant les prud’hommes pour avoir été licencié de son poste d’entraineur de la touche, le 16 décembre 2022, cinq mois après les faits donc.
Ce licenciement a surpris tout le monde. Et pour cause, le président de Bayonne, Philippe Tayeb a pendant plusieurs semaines indiqué dans les médias qu’il ne laisserait jamais tomber Antoine Battut.
Douze jours après la fin de l’arrêt maladie de son ancien entraîneur, le 29 novembre, il le convoque pourtant pour un entretien préalable à son licenciement.
En plus de ce retournement de veste, Philippe Tayeb a même réclamé une indemnité de 50 000 euros en correctionnel, à son ancien technicien, pour avoir sali l’image du club Basque avec une telle affaire.
Cette demande a été jugée irrecevable par le tribunal comme l’explique Sud-Ouest.
De son côté, Antoine Battut a décidé d’attaquer ses anciens dirigeants pour licenciement abusif.
Pour rappel, l’employeur dispose théoriquement d’un délai maximum de deux mois pour licencier un employé pour les fautes graves. Or, Antoine Battut a été licencié cinq mois après les faits.
C’est le conseil des Prud’hommes qui tranchera.
Délibéré attendu le 8 août.