Ce samedi après-midi, Perpignan n’est pas passé loin de renverser l’Aviron Bayonnais à Jean-Dauger.
Les Bayonnais s’en sont sortis sur le score étriqué de 23 à 20.
Interrogé via L’Indépendant à l’issue de la rencontre, l’ouvreur Bayonnais Camille Lopez savoure surtout le maintien dans l’élite.
Il ne manque pas de dire le plus grand bien de son coéquipier Australien Reece Hodge auteur d’un doublé ce samedi. Extrait:
“On est contents de finaliser noter maintien ce soir. Ça nous enlève un poids. On ne fait pas le plus beau match, mais il y a quatre points et le maintien, c’est le principal. Nous étions au courant du résultat de Montpellier, donc il fallait gagner. On savait que Perpignan faisait une belle saison avec un effectif très fort. On savait à quoi s’attendre. Mais on a été moyen dans l’animation offensive. On a passé notre temps à défendre face à des mecs costauds, et qui aiment avoir le ballon.
Je suis le plus heureux pour Reec Hodge. Il a galéré cette saison, il a été costaud mentalement. Quand tu es une star et que tu arrives dans un petit club comme la nôtre tu es attendu. Aujourd’hui il est épargné par les blessures. Et il fait un grand match. Dans le jeu au pied, comme le week-end dernier, mais aussi dans l’animation offensive. Il a une vision du rugby différente. C’est bien qu’il soit récompensé par ses deux essais. On n’a pas fait beaucoup dans le jeu offensif, mais le peu que nous avons fait, il y est pour quelque chose. Il n’a pas 70 sélections avec l’Australie pour rien.”
Le talonneur Bayonnais Facundo Bosch savoure également la victoire et le maintien en Top 14. Extrait:
“On est contents d’avoir maintenu le club en tant qu’équipe. C’est bien pour la suite, après la semaine de vacances. Perpignan joue très bien au rugby. Ils l’ont montré et c’était très dur. On a été pris dans les rucks. Mais nous avons joué nos cartes. On a gagné. Mais chapeau à eux car ils ont fait un bon match.
On savait que l’USAP était costaud devant et on a bien fait monter la ligne pour les empêcher de prendre de la vitesse. Mais il faut retrouver notre jeu offensif pour la fin de saison. La fin du match, c’était le moment de s’accrocher. Je ne sais pas ce qu’on se disait quand l’USAP revenait mais il fallait se pousser. Si un gars marchait, il fallait le pousser. Mais tout le monde a fait le job.”