Samedi, le Stade-Toulousain affrontera le Leinster en finale de la Champions Cup.
Interrogé via Midi Libre, l’ouvreur Toulousain Romain Ntamack évoque une finale de rêve si Toulouse venait à l’emporter.
Il reconnait que cette finale fait saliver tout le monde. Extrait:
Ça sera une finale de rêve si on a la chance de gagner à la fin. Mais c’est vrai que jouer une finale contre le Leinster, qui est après nous la deuxième équipe la plus titrée d’Europe, fait saliver tout le monde. Le Leinster ne nous réussit pas vraiment depuis quelques années (trois défaites en demi-finale en 2019, 2022 et 2023). On aura ces matches en tête. On va les analyser et essayer de s’appuyer sur tout ce qui n’a pas marché pour faire meilleure figure cette fois.
Il confirme que Toulouse veut tout gagner, tout le temps. Extrait:
Cette génération a envie de tout gagner, tout le temps. On s’en donne les moyens chaque saison et c’est vrai qu’il faut qu’on arrive à concrétiser tous les efforts accomplis […] On aime tous ce club, on a été élevés ici pour la plupart, et on va tout faire pour continuer à le faire grandir.
Le groupe n’a pas beaucoup changé dans l’ensemble depuis six-sept ans. La plupart des cadres sont toujours là. Vivre de grands moments, comme des finales de Top 14 ou des demi-finales, même si elles sont perdues, nous fait gagner en expérience. On arrive à aborder plus sereinement ce genre de matches couperets. Et on arrive à trouver des ressources qu’on n’aurait peut-être pas eues avant.
Il explique que le groupe Toulousain est en pleine confiance. Extrait:
Il y a une vraie osmose, une vraie complicité entre les joueurs, que ce soit sur le terrain ou en dehors. Chaque joueur a envie de faire les efforts pour son camarade. Tout le monde se tire vers le haut aux entraînements, tout le monde a la banane. C’est toujours plus facile quand les résultats suivent. C’est vrai qu’on dégage quelque chose qui fait qu’on est sûrs de notre force. Même si je pense qu’on peut encore bien mieux faire.
On joue une demi-finale de Coupe d’Europe, on pourrait être un peu pris par la pression, par l’enjeu, mais le discours toute la semaine est de se faire plaisir. C’est vraiment le maître mot qui nous anime chaque saison. Et quand on arrive à se faire plaisir sur le terrain, on se trouve les yeux fermés. On se fait plaisir aussi sur des grosses séquences défensives, des séquences difficiles dont on sort la tête haute.
Il indique avoir effacé sa déception de ne pas avoir pu jouer la Coupe du monde avec les Bleus. Extrait:
Je l’ai déjà bien effacée, c’est derrière moi. Qu’il y ait victoire ou défaite en finale, ça n’effacera rien de ce que j’ai vécu lors de ma blessure. J’ai essayé d’en tirer tout le positif et j’essaie encore de le faire chaque jour. Je me projette vers l’avant.
Pour conclure, il avoue être lui-même surpris d’avoir retrouvé un tel niveau de jeu si rapidement après sa blessure. Extrait:
Peut-être pas aussi rapidement. Je ne m’étais pas forcément mis d’objectif sur le temps de jeu ou d’être titulaire sur les matches qui comptent. Tout le travail effectué pendant ma rééducation – j’ai bien mangé mon pain noir pendant plusieurs mois – paie aujourd’hui. Ça me fait plaisir, je suis satisfait de mes prestations, même si je pense que je peux encore faire bien mieux.