Equipe la plus titrée de l’histoire de la Champions Cup (5), Toulouse vise une sixième couronne face au Leinster, samedi (15h45) à Londres, contre une formation qui la rejoindrait au palmarès en cas de succès.
Les joueurs du Stade Toulousain ont quitté leur centre d’entraînement sous une haie d’honneur, d’encouragements et de fumigènes jeudi. Ils ont pris la direction de Londres pour y disputer la finale de la Champions Cup, samedi face au Leinster (15h45), avec la ferme ambition de retrouver leur trône et d’affirmer leur mainmise sur la compétition. Avec cinq titres, Toulouse détient le record du nombre de succès en Champions Cup… juste devant le Leinster (4), qui a l’occasion de revenir à la hauteur des Français. Et la province irlandaise, composée de l’ossature de l’équipe d’Irlande double tenante du titre du Tournoi des VI Nations, a de sérieux atouts à faire valoir.
Toulouse reste sur deux défaites face au Leinster en demi-finales
Elle part même avec un certain ascendant sur les coéquipiers d’Antoine Dupont après les deux demi-finales remportées face aux Toulousains en 2022 (40-17) et en 2023 (44-21). Samedi, les deux équipes disputeront chacune leur huitième finale de la plus prestigieuse des coupes européennes. Ce sera même la troisième consécutive pour le Leinster, battu deux fois de suite par La Rochelle ces deux dernières années. Les coéquipiers du redoutable ailier James Lowe vont même disputer la cinquième finale des sept dernières éditions pour une seule gagnée (en 2018).
En cas de sacre irlandais samedi, le pilier Cian Healy deviendrait le premier joueur à remporter l’épreuve à cinq reprises. Mais Toulouse, dont le dernier sacre remonte à 2021 (face à La Rochelle, 22-17), affiche une forme éblouissante et compte bien laver les deux derniers affronts. “Je pense qu’on peut parler de rivalité“, estime le deuxième ligne Thibaud Flament sur RMC Sport. “Ça fait quelques fois qu’on se croise dans les phases finales. Avec forcément des issues qui n’ont pas toujours été favorables pour nous, mais oui, il y a un peu une rivalité. Et il y a surtout cette envie de mettre un terme à ces mauvais souvenirs qu’on a pu avoir par le passé.”
Les hommes d’Ugo Mola, vainqueur de l’épreuve comme joueur (1996) et entraîneur (2021), peuvent compter sur leur charnière retrouvée avec Romain Ntamack, en grande forme depuis son retour de blessure, et Antoine Dupont, regénéré par son expérience à 7 avant de disputer les Jeux olympiques de Paris 2024, cet été.
Toulouse, également sérieux prétendant au titre de champion de France, fait de cette compétition un gros objectif cette saison et n’a jamais vraiment tremblé lors de son parcours sans faille (sept victoires en autant de matchs). “C’est vrai qu’à chaque fois, on a bien ‘switché’, on a bien basculé du championnat vers cette Coupe d’Europe”, conclut Flament. “On a su élever notre niveau d’exigence, notre niveau de jeu. On a su avoir des résultats qui étaient à la hauteur de de notre investissement, donc tout ça s’est bien déroulé et c’est vrai qu’on a envie de continuer sur cette lancée et d’aller au bout.”
Via RMC Sport