Grâce à sa victoire remportée contre Brive ce vendredi soir, le club de Béziers s’est offert le droit de disputer une demi-finale de Pro D2 contre Vannes.
Interrogé via Midi Libre avant la victoire de l’ASBH, le maire de Béziers, Robert Ménard a expliqué vivre d’intenses émotions grâce au club de l’ASBH. Extrait:
On a vu plus de spectateurs pour la Coupe du monde, mais c’est un record absolu pour un match de l’ASBH et ça dit bien l’engouement pour le club. On retrouve notre histoire, les grandes heures de Béziers. Quel que soit le résultat, la saison a été formidable, je n’ai jamais eu autant d’émotions au club que cette année !
Au stade Raoul Barrière, je suis toujours la deuxième mi-temps des matchs depuis les tribunes populaires et en plein hiver, quand le club se portait moins bien, on n’était que 3 500 à 4 000. Cela veut dire que tout un tas de gens ont redécouvert le club. Contre Nevers, j’ai vu un public familial, jeune, c’est formidable. Je vois aussi des gens de tous les villages autour de Béziers et cela rappelle que ce club n’a pas été seulement celui de la ville, mais celui de tout le Biterrois.
Dans la foulée, il explique ne pas avoir voulu dépenser 180 000 euros pour accueillir la flamme Olympique. Extrait:
Rien n’est plus important que les plaisirs qui durent. Dépenser 180 000 euros pour la flamme – je le redis – je préfère les utiliser différemment. Le relais de la flamme serait resté une demi-heure ici. Nous, nous récoltons le fruit de tout l’argent mis dans le club, le seul en France qui est la propriété d’une collectivité.
Nous avons laissé du temps à l’équipe. Nous avons laissé du temps à Pierre Caillet, quand tout le monde voulait sa peau. Tout cela débouche sur le succès que nous sommes en train de vivre.