Ce vendredi soir, Béziers s’est incliné contre Vannes en demi-finale de Pro D2.
Interrogé via Midi Libre à l’issue de la rencontre, le demi-de-mêlée Biterrois, Samuel Marques a analysé cette défaite.
Il se dit très frustré mais également très fier de son équipe.
Selon lui, Vannes a été fébrile au cours de ce match. Extrait:
“Comme j’ai dit aux mecs, j’ai vécu beaucoup de choses. Là, c’est beaucoup de frustration, c’est dur. Mais ce soir, je suis fier des mecs. On a montré notre visage, celui qu’on a montré toute la saison. Cette dernière action montre tout le cœur qu’on a mis toute la saison. On n’est pas loin du remake de Brive. Je sentais Vannes fébrile. On n’a rien lâché, on n’a pas forcément douté malgré treize points d’écart à un moment donné.
Je suis arrivé dans ce groupe après une Coupe du monde exceptionnelle (avec le Portugal). J’avais à cœur de reprendre rapidement, je sentais qu’il y avait quelque chose à faire. J’ai retrouvé des amis, on vit vraiment bien ensemble. Malgré cette défaite, on est fier d’avoir réveillé cette ville de Béziers, même si on aurait aimé être à Toulouse.”
Le troisième ligne de Béziers, Clément Ancely a enchaîné. Extrait:
“Le sentiment général est partagé. Il y a à la fois la fierté de ce qu’on a montré ce soir, la fierté de ce qu’on a fait pendant onze mois, et la déception parce qu’on est des compétiteurs. On aurait tellement voulu et adorer amener tous les gens du Biterrois à Toulouse. La déception est plus forte que la fierté pour le moment. On va l’avoir en travers un moment.
Je suis né à Béziers, je savais que ça allait être quelque chose de fort personnellement. Mais collectivement, je ne m’attendais tellement pas à ça, ça a été fort. Tous les joueurs du groupe sont revenus, certains par leurs propres moyens. Ce groupe est exceptionnel, il ne se prend pas au sérieux, il rigole toute la journée.
Des fois, on se disait presque : qu’est-ce qu’on fout là ? Mais en même temps, on joue bien au rugby. Avec Dax, on n’était peut-être pas prévu à la table des Provence, Grenoble, Vannes… On peut être fier de ce qu’on a fait.”