Samedi soir, le Stade-Français s’est imposé contre Toulon à l’occasion de la 26ème journée du Top 14.
Grâce à cette victoire, Paris s’est qualifié pour les demi-finales du championnat.
Interrogé via Midi Olympique, le directeur du rugby du Stade-Français, Laurent Labit a exprimé sa satisfaction. Extrait:
C’est une très grande satisfaction. Vingt-six journées, c’est long… Tout l’ensemble du groupe a réalisé une phase régulière assez incroyable. Nous avons passé beaucoup de temps à l’une des trois premières places dans ce championnat très difficile. Nous avons fait preuve de constance. C’est vraiment une très grosse performance, que les joueurs réaliseront, je pense, dans seulement deux ou trois jours. Et pour le club, c’est un petit évènement. Il ne s’était encore jamais qualifié pour demi-finales directement depuis que le Top 14 existe.
C’est vraiment l’ensemble du club qui est en demi-finale. Nous avons profité de tout le travail accompli avant l’arrivée de notre staff. Je l’ai souvent dit, nous ne sommes pas partis d’une page blanche. Ce classement est le résultat des deux ou trois dernières saisons. Il faut savoir l’apprécier et, surtout, le reconnaître.
Il est revenu plus précisément sur cette victoire remportée de justesse contre le RCT. Extrait:
Du soulagement, oui, mais ce match a ressemblé à beaucoup de rencontres que nous avons livrées ici à Jean-Bouin. Nous avons fait ce qu’il fallait mais nous avons manqué un peu de maîtrise, parfois de discipline et nous avons remis notre adversaire systématiquement dans le match. Nous avons fait une très bonne première mi-temps, bien maîtrisée. On a mené 17-3. Et puis nous avons fait une mauvaise deuxième période. Et systématiquement, dans ce genre de scénario, on se fait peur. C’est à l’image de notre saison. Mais si ça doit être comme ça jusqu’au 29 juin, je le prends quand même.
Il évoque une certaine réussite pour ses joueurs. Extrait:
Quand nous sommes arrivés, nous avons trouvé un groupe avec beaucoup de caractère, très solide et solidaire, sur le terrain et en dehors. Chaque fois qu’il y en a un qui fait une erreur ou qui flanche, il y a un partenaire pour le rattraper. Et cet état d’esprit, forcément, c’est ce qui fait les bonnes équipes. Nous avons aussi de la réussite, sans doute, mais elle vient aussi parce que les joueurs se sacrifient beaucoup et ne lâchent pas. Cet état d’esprit est une vraie force et une vraie culture chez nous. C’est ce qui nous a permis de finir cette phase régulière à la deuxième place du classement. Et c’est vraiment remarquable.
Il est conscient que son équipe est très pénible à jouer. Extrait:
Je ne sais pas si on est injouable. Mais on connaît nos qualités et les domaines dans lesquels nous sommes très forts. Et on sait que les phases finales se jouent sur ces domaines. En y ajoutant la discipline, bien entendu. Ce samedi soir, dans un match qui était un vrai quart de finale, le territoire, l’occupation, la conquête et la défense ont joué un rôle très important. Ce sont des domaines dans lesquels on peut performer. Donc on peut exister en phase finale. Vous pouvez compter sur nous pour être au rendez-vous de la demi-finale !
Pour conclure, il indique ne pas avoir de préférence pour la demi-finale. Extrait:
Non, quand on arrive dans le dernier carré, on n’a pas de préférence. La seule chose que nous allons apprécier, c’est de regarder le barrage dans notre canapé, tranquillement, en prenant l’apéritif. Et je le répète, c’est une grosse satisfaction. On aura un match très difficile ensuite. Nous allons nous accrocher à tout, à notre destin, aux signes. La dernière fois que le club était en demi-finale en 2015, c’était déjà à Bordeaux. Tous les signes sont bons à prendre. Les joueurs sont à deux matchs de réaliser quelque chose qui peut changer leur carrière sportive et professionnelle.