L’après-match de la demi-finale de Pro D2 entre Vannes et Béziers, disputée le vendredi 31 mai, a été marqué par des incidents regrettables.
Après la défaite de l’ASBH (27-21), des joueurs biterrois se sont rendus coupables de dégradations et de menaces, selon des informations de Ouest-France. Une plainte a été déposée et une enquête est en cours.
La soirée avait bien commencé à la Villa Kirov, un établissement nocturne de Vannes, mais tout a dérapé au petit matin lorsque les joueurs de Béziers ont regagné leur hôtel, le Brit Hôtel Fleur de Rhuys à Theix-Noyalo, situé à une dizaine de kilomètres de Vannes.
Les faits sont graves. Les joueurs, trouvant la porte de l’hôtel fermée, ont forcé l’entrée pour pénétrer par effraction. Ils ont ensuite investi le bar de l’hôtel et ont continué à consommer de l’alcool.
La situation a dégénéré lorsque la gérante de l’établissement a été menacée de mort. Elle a depuis été placée en interruption temporaire de travail pour huit jours.
Le club de Béziers a réagi en indiquant à Ouest-France :
« On cherche toujours à savoir ce qu’il s’est exactement passé pour prendre des mesures disciplinaires en interne. Un joueur a été identifié et convoqué. Cinq à six joueurs seraient en cause. Ils n’avaient pas le digicode et auraient abîmé la porte pour rentrer. Il a aussi été question de dégradations, dont des verres brisés et du mobilier dégradé dans une chambre. »
La gendarmerie a ouvert une enquête pour faire toute la lumière sur ces événements, et des mesures disciplinaires sont attendues au sein du club biterrois.