L’entraineur de Vannes, Jean-Noël Spitzer s’est confié via Midi Olympique suite à la montée de son club en Top 14.
Ce-dernier a exprimé son incroyable bonheur. Extrait:
Je n’avais pas rêvé de cela, mais j’ai pris beaucoup de plaisir sur l’instant présent. Depuis notre arrivée à Toulouse jusqu’au dénouement, le plaisir a été le maître mot. C’est un titre, un bouclier. C’est une aventure incroyable. C’était très agréable de voir autant de Bretons à Toulouse, des anciens joueurs, des éducateurs, des simples supporters… Mais le mérite de ce titre en revient aux joueurs. C’est pour cela que je ne suis pas monté pour la remise du trophée. J’avais envie de voir mes joueurs soulever le bouclier.
Il remercie les supporters dans la foulée. Extrait:
Je ne vais pas faire de grandes phrases mais je n’avais pas de doute sur la ferveur. Je savais qu’il n’y aurait pas match en tribunes. Je l’avais dit à mes joueurs avant le match. Eux, nos supporters, allaient remporter leur match. Je tiens à souligner l’ambiance très bon enfant, qu’ils ont mise. Le respect qu’ils ont eu avec les buteurs adverses…
Il analyse ensuite la victoire de son équipe face à Grenoble. Extrait:
Le réalisme. Nous n’avons pas laissé beaucoup de points en route, deux pénaltouches peut-être. Mais nous avons réalisé un match accompli. Bon, en deuxième partie de la première mi-temps, on a un peu déjoué. On aurait pu se faire contrer. La mi-temps est arrivée au bon moment.
Notre saison a démarré sur l’élimination en demie l’an passé. C’est le même groupe, la même base, c’est de la continuité. C’est l’aboutissement d’une saison de 16 mois. Je pense que j’ai une équipe intelligente qui ne fait pas de faute stupide. Notre stat parle d’elle-même. On a un procès de légitimité. J’ai vu l’analyse de mes confrères dans la presse. Le seul qui mettait une pièce sur nous, c’était le plus expérimenté. On n’est pas une équipe avec des facteurs X, mais plus une force collective.
Il s’attend à une saison de Top 14 très difficile. Extrait:
On met les pieds dans un environnement où l’on ne maîtrise pas grand-chose. Mais cela va nous stimuler. Je pense que c’était plus difficile il y a huit ans. On est très professionnel dans notre cadre d’entraînement, nos structures. Il va y avoir plus de joueurs recrutés que prévu, cela va se faire dans les quinze jours qui arrivent. Et on va se lancer dans la bataille avec une énergie terrible.