Alors que le Racing 92 s’apprête à affronter l’Union Bordeaux-Bègles en barrages de Top 14 ce samedi, le club francilien doit également faire face à un défi logistique de taille.
Paris La Défense Arena, son stade habituel, sera indisponible en septembre en raison des Jeux Paralympiques, obligeant l’équipe à trouver un stade de repli pour la reprise du championnat.
Entre concerts et Jeux Olympiques
La Paris La Défense Arena, qui accueillera Taylor Swift et sera ensuite réquisitionnée pour les Jeux Olympiques de Paris (26 juillet-11 août), ne sera pas disponible pour les premiers matchs de la saison prochaine. Le Racing 92, habitué aux déplacements, a déjà joué deux fois à Auxerre contre Bayonne et Pau, avec succès sur le plan de la fréquentation, et aurait également envisagé Le Havre pour un éventuel barrage à domicile.
Une longue période d’indisponibilité
La réquisition de l’Arena par les organisateurs des Jeux Paralympiques s’étendra jusqu’au 15 octobre, voire la fin septembre au mieux. Avec la reprise du Top 14 fixée au 7 septembre, cela signifie que quatre journées de championnat devront se dérouler sans pouvoir utiliser leur stade habituel. Le club devra donc trouver une solution temporaire pour accueillir ses supporters et jouer ses matchs “à domicile”.
Options en cours d’évaluation
Actuellement, le Racing 92 a demandé à la Ligue nationale de rugby de jouer à l’extérieur autant que possible pendant cette période. Cependant, il faudra bien trouver un terrain de repli pour certains matchs. Le stade Duvauchelle de Créteil est l’une des options envisagées pour les délocalisations de septembre.
Le retour à Yves-du-Manoir ?
Depuis plus d’un an, Jacky Lorenzetti et Laurent Travers, les présidents du Racing 92, discutent avec le conseil départemental des Hauts-de-Seine et la mairie de Colombes pour réutiliser le stade Yves-du-Manoir. Ce stade historique, qui accueillera les épreuves de hockey sur gazon pendant les JO, pourrait redevenir la maison du Racing 92 une fois les tribunes amovibles démontées.
Un projet ambitieux
Les négociations portent sur les conditions de location du stade. “Tout le monde veut que ce projet aboutisse, sachant que le Racing prendrait en charge 100 % des travaux”, explique Jacky Lorenzetti à L’équipe. Le plan prévoit la construction de deux grandes tribunes latérales et une autre dans un virage, aménageable en bodéga sur deux étages. Le nouveau stade, d’une capacité d’environ 15 000 places, partagerait sa pelouse synthétique avec le Racing Club de France (National 2).
Un rêve pour les anciens joueurs
Si un accord est trouvé, le stade pourrait être utilisable en fin de saison prochaine. Pour des joueurs comme Henry Chavancy, capitaine de 36 ans et figure emblématique du club, ce serait l’occasion rêvée de rejouer sur ce terrain historique avant de raccrocher les crampons.
Le Racing 92 espère que ces arrangements permettront de surmonter les défis logistiques et de continuer à briller sur le terrain, malgré les déplacements forcés. En attendant, les supporters du club devront s’adapter et suivre leur équipe à travers différents stades, toujours avec la même passion.