Le pilier Rochelais Reda Wardi s’est confié via Midi Olympique à l’issue de la victoire de son équipe sur la pelouse de Mayol ce samedi soir.
Il évoque des efforts monstrueux de la part de son équipe, lors de cette rencontre. Extrait:
Collectivement, on a fait des efforts monstrueux. Les joueurs chassaient de partout. Et dans ce qu’on appelle les attaques sans ballon, on a été très forts, on n’a rien lâché. Je retiens que nos adversaires n’ont pas pu marquer à des moments importants quand ils sont venus près de notre ligne. C’était une preuve de force de caractère de notre part.
Il indique ne pas avoir été gêné par les sifflets des supporters Toulonnais. Extrait:
On le connaissait ce contexte. On s’y était préparés, nous n’étions pas vraiment surpris. Nous savions que nous devions juste nous concentrer sur nous-mêmes parce que l’expérience des phases finales était de notre côté, c’était l’avantage que nous avions sur les Toulonnais. Les sifflets sur nos tentatives de pénalités, sur les vidéos, ou sur certaines actions, ne m’ont pas particulièrement gêné. C’est jeu, les Toulonnais étaient à fond derrière leur équipe, une équipe qui avait obtenu le droit de recevoir en barrage, cet atout était sans doute mérité.
Selon lui, une action en particulière a permis au Stade Rochelais de se propulser vers la victoire. Extrait:
Oui, un contre-ruck de Judicaël Cancoriet dans le camp de Toulon en début de seconde période. Il nous a remis dans le match et croyez-moi, on a senti une force monter en nous. Cette action fut très importante, même si je l’avoue je ne suis pas très sûr de ce qui s’est passé derrière.
Il revient aussi sur l’essai opportuniste inscrit par Oscar Jegou après une pénalité qui tape sur le poteau. Extrait:
Oscar Jégou, super-bien suivi. C’est ce que je vous disais, on appelle ça les attaques sans ballons. On n’a rien lâché, Oscar a bien illustré ça, tout comme Judicaël Cancoriet, mais nos trois quarts aussi ont travaillé dans ce sens, et c’est ce qui a fait basculer le match en notre faveur.